[+18] Amour au premier sang [Hati]

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[+18] Amour au premier sang [Hati]

Anastasia Báthory

Noblesse

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Mar 19 Sep - 17:19

Amour au premier sang
feat. Hati
10 juin de l'an 204
♪ Denzel Curry, Gizzle, Bren Joy - Dynasties & dystopia

La nuit était tombée depuis un moment déjà et je me préparais doucement pour sortir. Qu’allais-je faire ? Où allais-je ? À vrai dire j’avais faim, mais pas de sang animal. Oh bien sûr j’aurais pu aller chez certain villageois à qui cela ne dérangeait pas d’être mordu mais, ce soir, j’avais envie de violence. Alors, quoi de mieux que Little Hell, n’est-ce pas ? La racaille était le plus souvent là bas et qui se plaindrait de ne plus voir un tueur, un violeur ou qu’en savais-je encore.

J’avais revêtu une chemise à jabot noire, un pantalon serré noir ainsi que ma cape noire. Et c’était donc tout de noir vêtu que je sortais par mon chemin secret, celui que j’avais montré à Beatrix. J’espérais d’ailleurs qu’elle l’utiliserait à bon escient et, si possible, sans se faire prendre. Cela dit je savais qu’elle avait assez de jugeote pour ne pas se faire prendre. Enfin bref, pensant à tout cela j’étais déjà dans les bas quartiers. Peu fréquentable évidemment, mais Little Hell ? Et bien il était le pire des endroits de ce royaume mais qu’importait à mes yeux, tant que j’avais mon lot de violence et de sang ! Il ne fallait pas que je perde la main après tout. J’avais beau m’être repentie je restais Anastasia Báthory , la comtesse sanglante d’Ormune, je ne devais pas faillir à ma réputation. Même si le conseil et leur famille n’étaient pas au courant de mon surnom de Comtesse sanglante ici.

Arrivée à Little Hell je cherchais des yeux quelques victimes à me mettre sous la dent. Un homme de préférence. Pas trop poisseux sur lui, j’avais un certain standing à garder tout de même ! Et puis il fallait qu’il….

«Aaaah !»

Une main s’était posée sur ma bouche et je fus embarquée dans une ruelle. Bien.. J’avais trouvé ma cible. Comme quoi être belle dans un endroit tel que celui- ci n’était pas bon, ça non… Je le laissais se coller à moi en se mettant devant la belle femme que j’étais. Lorsqu’il releva ma chemise j’attrapai ses parties avec un grand sourire et vint lui murmurer à l’oreille.

«Tu es tombé sur la mauvaise personne...»

Sur ces quelques mots je montrais mes canines et voyais le regard apeuré de l’homme qui était si sûr de lui en m’amenant dans la rue. Je lui attrapais le cou d’une main et venais le mordre à plein crocs avant de le laisser tomber inerte à terre, son cœur battait toujours, je l’entendais mais, il se faisait faible, de plus en plus.

«Tu n’en vaux guère la pei….»

J’allais continuer ma phrase mais mon nez se retroussa pour sentir une odeur si chère à mon cœur. Le sang. Je tournais la tête pour regarder tout autour de moi, il y avait quelqu’un, non deux personnes tout au bout de la ruelle, la seconde entrée de celle-ci. Je m’avançais doucement et tout en m’essuyant les lèvres de façon distinguée je prenais la parole.

«Il y a une bonne odeur qui s’échappe de cet endroit..»

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Hati Managarm

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Lun 23 Oct - 4:56

Amour au premier sang

Little Hell. C’était là que s’arrêtait sa piste… et que la vie de sa proie allait se terminer également. Cela faisait deux bonnes semaines qu’elle était sur ce contrat, ce qui n’était pas grand-chose, ça avait occupé la louve pendant ces jours, et elle allait être payée de façon… correcte. De quoi manger pour la semaine qui allait venir sans problèmes. Non pas que son salaire était faible, d’ordinaire, mais pour cette fois, c’était une famille pauvre qui louait ses services. Elle ne pouvait décemment pas exiger d’eux un prix d’or. Ce ne serait pas faire honneur à la justice qu’elle s’évertuait à protéger et défendre. Le criminel en question avait kidnappé plusieurs enfants d’un orphelinat. Au début, ils avaient cru à des fugues, mais on avait fini par découvrir les cadavres, au fur et à mesure. La direction avait donc compris qu’ils avaient à faire à un malfaiteur…

Hati, en limier reconnue qu’elle était, avait été contactée afin de traquer cette personne et de la traîner devant la justice ou de la tuer si c’était possible. La Lycane avait passé tous ces jours à rassembler toutes les informations nécessaires afin de déterminer le juste châtiment à apporter. Après de longues recherches, elle en était arrivée à la conclusion que la tombe était la seule conséquence acceptable à ses actes abominables. Elle s’était ensuite concentrée sur la traque en elle-même, ce qui ne lui avait pas prit guère de temps, juste à poser les bonnes questions aux bonnes personnes, se rendre aux bons endroits aux bons moments, et récolter les indices. Ainsi était sa méthode de travail. Elle se renseignait, acquérait objectivement tous les renseignements dont elle avait besoin, puis tirait ses conclusions.

C’était ainsi pourquoi elle était partie ce soir-là, profitant du voile de la nuit pour chasser sa proie. Le lendemain, elle s’était rendue à l’orphelinat afin de donner les résultats de son travail et donc décider de la condamnation à apporter au coupable. Tous avaient été unanimes : ils ne verraient aucun problème à découvrir son cadavre dans le ruisseau. Avec un hochement de tête, la limier était partie, et désormais en pistage. Cela ne lui avait pas prit plus d’une heure avant de se rendre au lieu favori de ce meurtrier. S’approchant rapidement après l’avoir trouvé et ayant vérifié qu’il s’agissait bien de sa future victime, Hati le coinça dans une ruelle, le plaquant contre le mur, l’empoignant par la gorge.

« Coucou toi… » dit-elle avec un sourire, serrant ses doigts griffus, le faisant suffoquer.

Cependant, une nouvelle odeur se joint à eux. Au début, elle n’y avait pas plus fait attention que ça, étant concentrée sur sa proie. Et puis, pourquoi chercherait-elle à savoir pourquoi une Vampire était dans le coin ? Ce n’était pas ses affaires, alors elle n’allait pas s’en mêler, ni de près ni de loin. Sauf que ce ne semblait pas avoir été le cas de cette femme…

« Il y a une bonne odeur qui s’échappe de cet endroit... »
« A l’aide ! »
« Ta gueule toi. »

Elle enserra encore plus la gorge, bloquant davantage l’arrivée d’air. Voudrait-elle le tuer ainsi ? Non, pas du tout, ce sera trop simple, trop rapide même. Ce ne serait pas du tout approprié face à la souffrance qu’il avait infligée à ces pauvres gamins innocents. Ils avaient déjà souffert dans leur vie, alors ce criminel devait recevoir un juste retour des choses. La justice, tout simplement.

« Qu’est-ce que tu veux, Vampiresse ? »

Allait-elle la déranger ? Allait-elle l’empêcher de faire son travail ? Valait mieux que non… Mais l’Humaine cherchait à se débattre, souhaitant échapper à son emprise, bien que ce fût peine perdue, au vu de la différence de puissance entre les deux humanoïdes. Il était à quelques centimètres du sol, ses pieds bougeant à la recherche d’un appui, tandis que l’une de ses mains serrait le poignet de la Lycane, l’autre tentant de la déstabiliser en la posant sur son visage ou son cou.

« Je peux sentir que tu as déjà pris ta dose de sang, alors dégage et laisse-moi la mienne. »
« Sauvez-moi de cette chienne galeuse ! Elle va me tuer sinon ! »
« Bien sûr que je vais te tuer. C’est mon travail, mais je vais prendre mon temps, une heure par gamin que tu as massacré. »

Anastasia Báthory

Noblesse

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Lun 23 Oct - 7:33

Amour au premier sang
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10 juin de l'an 204
♪ Lana del rey - Born to die (speed up)

J’étais rassasiée mais… Le sang appellait le sang. Et l’odeur n’avait pas disparue. Pourquoi ? Je prenais une plus grande respiration, ce n’était pas l’odeur du sang de ma proie, de qui alors ? Je devais en avoir le cœur net. Je suivais donc mon odorat pour retrouver la trace de cette odeur qui se rapprochait de plus en plus. Me léchant les canines je m’appuyais sur le mur, exprimant ma présence. À l’aide ? Il n’avait pas de chance avec moi. Lorsque j’étais en « chasse » je redevenais le moi d’il y a quelques décennies, la comtesse sanglante mais ça.. Personne ne le savait mis à part mon peuple et mes enfants, plus particulièrement Katalina. L’autre personne, celle qui avait le bras tendu sur la gorge de sa proie semblait-il, n’avait pas l’air très commode, cependant je n’en avais que faire. La femme en face de moi me demanda ce que je voulais. Ce que je voulais ? C’était simple pourtant…

«Oh ce n’est pas grand chance j’ai envie d’assister à cette mise à mort… C’est bien ça ? Dans ces rues, à cette heure ci c’est souvent le cas et en général quand je vais ici c’est que j’aime assister à ce genre de choses… Avant de manger...»

La femme aux cheveux rouges me demandait alors de dégager.

«Dégager ? Non non j’aime ce genre de spectacle et… Je te laisse ton envie de sang, je suis repue pour l’instant. »

L’homme dos au mur m’avait presque coupé la parole et je détestais ça, je fronçais les sourcils. Non, il n’aurait pas de traitement de faveur de ma part. Surtout lorsque j’entendis les mots de sa future tueuse. Son travail ? Oh… Intéressant ! Je crois que cela avait un nom… Limier ? Oui, je crois que c’était ça ! Elle m’amusait, j’aimais ce qu’elle voulait faire, de plus, bien que dans mon ancien rôle, je n’aimais pas qu’on touche aux enfants. Même dans mon règne de sang je n’avais jamais touché à l’un d’eux.

«Une limier n’est-ce pas ? Toi… Si tu as tué des enfants c’est que tu n’es qu’un ramassis de fiente et la mort t’iras à ravir. Et plus elle sera lente plus j’aimerais me délecter du spectacle, le savourer même. Désolée limier mais… Je vais rester là encore un peu... »

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Hati Managarm

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Lun 23 Oct - 23:15

Amour au premier sang

« Oh ce n’est pas grand chance j’ai envie d’assister à cette mise à mort… C’est bien ça ? Dans ces rues, à cette heure ci c’est souvent le cas et en général quand je vais ici c’est que j’aime assister à ce genre de choses… Avant de manger... »

Quoi ? Que croyait-elle ? Qu’elle allait assister à un spectacle ? Et puis quoi encore ? Et surtout, c’était quoi cette réflexion, avant de manger ? Comptait-elle se nourrir sur le cadavre de ce criminel ? Ce n’était pas impossible… Après tout, le sang serait encore chaud et donc bien nourrissant pour une Vampiresse. D’ailleurs, n’était-ce pas… malvenu de s’abreuver sur un Humain ? N’était-ce même pas tout simplement interdit ? Aux dernières nouvelles, c’était une pratique contestée. Enfin, ce n’était pas comme si les lois allaient empêcher des crimes d’être commis… Elle en tenait bien un par la gorge en cet instant même. Et on pointait du doigt les Lycans. Pathétique. La louve demanda alors à l’autre femme de partir sur-le-champ.

« Dégager ? Non non j’aime ce genre de spectacle et… Je te laisse ton envie de sang, je suis repue pour l’instant. »
« Pour l’instant, dis-tu. Bah. Ça m’est égal, mon travail consiste à ramener une preuve de sa mise à mort, le reste m’importe peu. »

Qu’il soit vidé de son sang, brûlé, démembré, quelle serait la différence au fond ? Il serait mort et la rouge comptait bien s’assurer de son décès. La preuve qu’elle apporterait serait sanglante mais satisfaisante. Que serait-ce ? Simplement la tête décapitée de l’assassin. Oh non, elle n’avait pas envie de faire dans la dentelle avec une ordure pareille.

Mais le voilà qui continuait de supplier l’autre femme de lui venir en aide. Avait-il compris qu’il s’agissait d’une Vampire ? Pensait-il qu’elle allait le sauver en échange peut-être d’un service ? Au vu de ses mots, elle ne comptait rien en faire et même se délecter de la torture que Hati allait infliger à l’homme.

« Une limier n’est-ce pas ? Toi… Si tu as tué des enfants c’est que tu n’es qu’un ramassis de fiente et la mort t’iras à ravir. Et plus elle sera lente plus j’aimerais me délecter du spectacle, le savourer même. Désolée limier mais… Je vais rester là encore un peu... »
« Tsss… Les Vampires veulent toujours avoir ce qu’ils désirent hein ? Si ça t’amuse, installe-toi alors, et ne me dérange pas. »

Elle fit cogner la tête du malheureux contre le mur, le faisant couiner de douleur, les yeux clos avec force. Il était sonné… parfait… Elle le relâcha alors, le laissant tomber mollement au sol, l’Humain ayant perdu ses repères. Mais ça n’allait pas être suffisant. La Lycane appuya violemment son pied sur l’une des chevilles de sa proie, la lui brisant sous sa force animale. « Tu les avais empêchés de fuir… à ton tour de sentir que tu es à la merci de ton bourreau. » Quant à l’autre cheville, Hati fit scintiller ses griffes et lui sectionna le tendon d’Achilles. Il n’avait plus la moindre chance de s’enfuir désormais.

Elle s’accroupit face à lui, l’observant, des larmes de douleur coulant des yeux de l’assassin. La peur se reflétait dans ses pupilles, tandis que le visage de la limier restait impassible, se contentant de réfléchir à son prochain coup. Son but était de lui faire subir les mêmes atrocités qu’il avait prodiguées aux enfants qui étaient morts sous ses mains. En parlant de ça… Elle lui en prit une, la levant au niveau de ses yeux luisants.

« Que faire… dois-je te casser le poignet… les doigts… ou… » Elle lui arracha un ongle, à la force de ses crocs, crachant celui-ci au sol. Le supplicié hurla sa souffrance, et lorsqu’il calma enfin ses cris, la rouge réitéra l’opération, pour chaque doigt de la main. Elle ne lui laissait pas le temps de réagir, car dès qu’il cessait de trembler, elle continuait sa torture. Enfin, elle termina par lui casser le poignet, comme elle l’avait énoncé au début.

Il était maintenant temps de passer à l’autre main. La Lycane comptait innover, et ne pas lui réserver le même sort. Elle décida donc cette fois de le mordre au point de lui sectionner les doigts, tous les cinq, à des hauteurs différentes. Pourquoi ne pas varier la vue ? Elle ne mangea aucun de ceux-ci, se contentant de les recracher juste devant les yeux de l’Humain.

« Tu sais… notre invitée dit qu’elle a faim. Et toi ? » Il bégaya une réponse, inaudible. « Je vais prendre ça pour un oui. » Hati prit les doigts et lui ouvrit la bouche, enfonçant les bouts de chair au fond de sa gorge. Chaque châtiment qu'elle lui infligeait était calculé, autant pour la souffrance infligée que pour les sévices qu'il avait fait subir aux enfants qui étaient ses victimes. « T’étouffe pas tout de suite, j’en ai pas fini avec toi… On n’est qu’au début du jeu. »

Anastasia Báthory

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Mar 24 Oct - 6:07

Amour au premier sang
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♪ Grimes - Kill V. Maim

La Lycane semblait avoir compris que je resterai pour savourer cette attraction jusqu’au bout et que se soit avec ou sans son accord. C’était une Lycane certes mais j’avais trois cent quatre vingt dix huit ans de vie. J’en avais affronté des lycans, cela avait aussi fait partie de mon éducation. Me battre et gagner contre ceux de ma race, contre les chasseurs mais aussi les lycans. Pour mes parents il était hors de question que je sois à la merci des autres, non, je devais être forte et pouvoir gagner en toutes circonstances.

Je regardais donc l’homme qui avait commis des crimes contre des enfants se faire torturer, m’asseyant en tailleur par terre. Lui faire du mal mais...Pas assez pour l’instant. Les crimes envers les enfants devaient être punis par une torture lente et conduisant jusqu’à la mort. Mais pour cela ? Je ne m’en faisais pas suite aux paroles de la femme. J’observe la scène qui se déroule devant mes yeux, les pieds qu’elle rend inutilisable puis les mains, ah ? Non ? Les ongles ? Drôle d’idée mais les hurlements de l’homme me donnent des frissons de satisfaction. J’aime beaucoup les tortures qu’octroie la limier à ce pauvre petit fumier. Pauvre ? Non, il ne méritait pas cette appellation.

Mon sourire ne quittait pas mon visage. J’aimais voir ça, ce spectacle était des plus intéressants et je jubilais à regarder le supplicié pleurer avec ses doigts dont du sang coulait de sa bouche, l’endroit où ils se trouvaient à présent. La jeune femme faisait vraiment du bon boulot ! Et c’est aussi pour cela que je ne disais rien, la laissant avec son imagination qui semblait forte attrayante et débordante. C’était vraiment beau comme qualités. La limier prenait son travail à cœur c’était une chose évidente et c’était beau cela aussi. C’était pareil pour moi. J’aimais ce que je faisais comme métier bien qu’il soit moins.. Sanglant, ce qui, je dois l’avouer me manquait légèrement parfois...

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Hati Managarm

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Mer 25 Oct - 2:04

Amour au premier sang

C’était bien la première fois que Hati avait droit à une spectatrice… Normalement, ses affaires se faisaient en huit clos, lorsqu’elles se terminaient ainsi. Après tout, même si le cadavre serait retrouvé, même si sa sentence avait été commanditée, il n’était pas bon d’avoir des témoins. Voilà que sa victime était maintenant dans l’incapacité de se tenir debout, mais également de se servir de ses mains. La prochaine étape ? Elle était déjà toute trouvée pour la Lycane.

Elle l’attrapa par le col, déchirant ses vêtements pour qu’il soit dos et torse nu dans la boue et les excréments qui jonchaient le sol. Elle jeta les habits plus loin et appuya son pied sur le corps de l’homme. « Combien de coups de fouet tu leur donnais déjà ? Je crois que j’ai perdu le compte… oh, ce n’est pas bien grave, pas vrai ? L’important, c’est que tu saignes. » Et elle le martela de coups de griffes, lui déchiquetant les chairs jusqu’à ce qu’il se retrouve avec son dos ensanglanté. Comme ces pauvres gamins dont on avait découvert des traces de flagellation jusqu’aux os pour certains. D’ailleurs, la limier ne s’arrêta que lorsqu’elle sentit ceux-ci. Le criminel qu’elle châtiait avait hurlé de douleur, des larmes coulant à foison le long de ses joues sous la souffrance qu’il subissait.

« Quoi ? Tu chiales ? Pourtant, tu devais bien ricaner quand les rôles étaient inversés non ? »
« Pitié… pitié… »
« Oh vraiment ? Et les gamins ? Ils te demandaient sans doute aussi d’avoir pitié d’eux. Tu leur as accordé quoi ? La liberté ? La mort ? Ou davantage de torture ? »

Elle le prit par la gorge, enfonçant ses griffes dedans.

« Moi j’opte pour la troisième option. Je veux t’entendre me supplier de t’achever… et que tu crèves dans ta crasse, que tu t’étouffes et te noie dans ton propre sang. Comme la pauvre merde que t’es. »

Un sourire dévoilant ses crocs pointus, alors qu’elle remonta l’une de ses mains vers le visage de l’homme, plantant une griffe dans sa joue. « J’ai fait quelques petites recherches sur toi, tu sais… ? » Elle lui découpa un bout de peau, lentement. « Comme quoi tu es très fier de ton apparence… soignée… à faire le séducteur… à te pomponner… » La rouge entrecoupait ses paroles par quelques dépeçages de chair du visage de sa proie, sachant qu’il fallait un morceau ni trop petit pour pouvoir faire ressentir de la douleur, ni trop grand pour avoir de la peau encore intacte autour. Elle s’occupait également de ses lèvres, des arrêtes de son nez, et de ses paupières. Tous les endroits les plus sensibles y étaient passés. Elle avait également décidé de le scalper morceaux par morceaux. Il était encore reconnaissable, mais déjà bien défiguré à présent. Sans espoir de retrouver sa soi-disant beauté un jour… enfin, ce n’était pas comme s’il allait survivre de toute façon.

La Lycane aurait pu aussi bien se contenter de le frapper… chose qu’elle fit d’ailleurs. Elle lui écrasa la tête contre les pavés, lui brisant le nez et peut-être une dent au passage. Elle se mit à lui tourner autour, le rouant de coups de pied et poings par moments, tout en parlant.

« Tu sais… tu n’as pas été si compliqué à trouver. Te croyais-tu inarrêtable ? Tu pensais vraiment que tes crimes passeraient inaperçus indéfiniment ? Que personne à l’orphelinat ne se douterait qu’autant de gamins qui disparaissent, c’est suspect ? Surtout quand on les retrouve tous, avec les mêmes types de plaies et blessures, et toujours noyés ? Es-tu vraiment si stupide ou bien ton arrogance t’est-elle montée à la tête ? Tu dois te rendre compte à force que tout ce que tu subis n’est qu’un juste retour de ce que tes victimes ont-elles-mêmes souffert… Est-ce agréable ? Vu tes pleurs et tes cris, j’en doute. Mais n’était-ce pas justement ce qui t’amusait ? Qui s’éclate maintenant hm ? Ça te fait quoi de te retrouver à leur place ? Je doute que tu aies une once de remords. Mais tu sais quoi ? Même si c’était le cas, je m’en fous. Je ne m’arrêterai que quand j’aurai décidé de te tuer… supplie-moi autant que tu veux pour que ton calvaire cesse… vas-y… j’adore ça. »

Il gémissait de douleur, les larmes se mêlant au sang coulant de son visage. Ses os étaient en piteux état à présent, tout comme sa chair qui se recouvrait au fur et à mesures de bleus mais aussi des immondices couvrant le sol. Si jamais Hati avait choisi de le laisser vivre, ses jours seraient tout de même comptés avec les infections qu’il aurait contractées.

Elle finit par se craquer les doigts, observant calmement sa victime. Il tremblait de partout, n’étant rien de plus qu’une poupée de chiffon qui rêvait de mourir. Combien de temps cela faisait-il qu’elle s’amusait à le torturer ? Elle n’en savait rien. Mais en tout cas… il était venu l’heure de le faire mourir. Ses cris étaient étouffés à présent, il n’avait plus la force d’exprimer sa souffrance. Il devait être à deux doigts de s’évanouir. Donc… c’était qu’il fallait en finir. Le jeu était terminé.

La Lycane le tourna sur le dos et s’accroupit au-dessus de lui, veillant à ne pas s’asseoir sur lui pour ne pas se salir. Elle lui attrapa le visage, l’observant. « Allons… tu sais que tu n’es plus amusant là ? J’aimerais que tu me fasses un sourire, tu veux bien ? Tu pourrais me faire… un sourire kybale ? »

Ses lèvres se dessinèrent en un sourire sadique. Elle lui sectionna la gorge, juste en haut, afin de pouvoir attraper sa langue et la glisser dans le trou, l’amenant à l’extérieur par l’ouverture nouvelle faite. « Bah voilà, quand tu veux… » Et elle lui coupa également la jugulaire, afin de le faire se noyer dans son propre sang, l’ayant amené dans cette position dans ce but précis. Gardant son visage entre ses griffes, Hati l’obligea à la regarder dans les yeux, pour voir sa dernière étincelle de vie disparaître, et que la dernière chose qu’il verrait, serait la Justice.

Lorsqu’il trépassa, la limier prit son coutelas et décapita le meurtrier, mettant la tête dans un sac, et essuyant la lame sur les habits du défunt. Elle se redressa, se remettant droite sur ses jambes, le sac en main, son regard se portant à présent sur la Vampiresse.

« Satisfaite de ton spectacle, Vampiresse ? »

Anastasia Báthory

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Ven 27 Oct - 3:50

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♪ Citizen soldier - My little secret

M’étant assise à même le sol, un endroit qui, bizarrement, me paraissait propre je posais en tailleur, coude sur le genou et la paume de ma main sous mon menton pour tout maintenir en place. Il ne fallait pas que je loupe un seule seconde de ce spectacle que cette limier m’offrait, bien que je ne voyais pas tout de l’endroit où je me trouvais, malheureusement. Cependant je me voyais mal me rapprocher de la scène du futur crime. Ce serait rentrer dans la zone de …. Confort ? Si je pouvais dire ? Non , plutôt la zone de travail de la limier. Elle me laissait déjà assister à la scène alors qu’elle aurait très bien pu m’envoyer valser après avoir cloué au sol le meurtrier par ces membres. Bien que… Je doute qu’elle soit plus vieille que moi… Mais, il fallait toujours rester sur ses gardes, n’est-ce pas ? Alors je ne ferai rien pour échapper à une bagarre ?

Je sortais donc ma pipe ainsi que du tabac que je mis à l’intérieur, l’allumant ensuite avec une allumette. Je fumais à présent sans me presser et en écoutant attentivement ce que disait la femme. D’ailleurs, plus je l’écoutais parler, plus sa voix me disait quelque chose… Enfin, je verrai bien si elle se rapproche de moi. J’avais toujours eu une excellent mémoire Auditive alors je ne m’en faisais pas réellement. Aspirant avec délice sur le bout de ma pipe je devais avouer que je me délectais avec un plaisir non dissimulé de la scène. N’importe qui aurait croisé mon regard et mon sourire l’aurait compris.

Si j’étais un monstre aux yeux de certains car ils n’avait jamais accepté le fait que des surnaturels existe dans leur petit monde paisible, que diraient-ils de lui ? Un monstre serait-il assez pour le désigner ? Ou… Peut être ne serait-ce pas assez ?Non ce n’était pas ça.. Hmm, un sale troufion ? Bof, qu’importe, voir dans ses yeux larmoyants qu’il regrettait ses sévices payer était beau, particulièrement beau ! Je regardais cette.. Pièce de théâtre lugubre avec attention, je ne voulais pas en rater une miette ou plutôt : une, une goutte de sang ! La limier savait donner du spectacle, elle savait jouer pour sa victime et pour une fois sûrement, son public. Même si je savais pertinemment que ma présence l’importunait mais… Elle devait faire avec malheureusement pour elle.

Cependant, bien que cette vue soit apaisante elle devait finir à un moment ou l’autre, non ? Je sortais ma montre à gousset en argent pur. Pas le genre d’objet avec lequel on est sensé se trimballer dans Little Hell au risque de se faire battre voir planté pour être détrousser sans représailles. Enfin bref s’en était fini de la vie de ce sale type après bien deux heurres ? Je crois je n’étais plus vraiment certaine mais en tout cas, il avait eu ce qui lui était dû. Je voyais alors la limier lui découper la tête. Sans doute la pièce à conviction pour attester que son travail avait été bel et bien fait, qu’il avait été mené à bien.

La lycane se tournait ensuite vers moi en me parlant et je lui offrait un large sourire. Bien que j’avais cessé mais bains de sang je n’avais pas cesser d’apprécier les regarder avec un certain plaisir malsain. Enfin ce n’était pas comme si je le faisais tout le temps… Alors lorsqu’elle me parla je posais une paume sur le sol pour faire appui et me relevais. Je la regardais de nouveau et me mis à applaudir lentement, faisant bien claquer mes mains entre elles.

«Oooooh oui mais… Je crois te connaître.. Ta voix me dit quelque chose… Hati ? C’est bien ça ?»

J’avais mis du temps mais j’en étais sûre à presque cent pour cent.

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Hati Managarm

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Sam 28 Oct - 2:23

Amour au premier sang

Une fois son travail terminé, il était temps de s’occuper de sa spectatrice, cette Vampiresse qui avait décidé de rester le temps que la Lycane torture sa proie. La tête décapitée au ras du cou désormais mise dans un sac de tulle, elle s’approcha de l’intruse qui… fort heureusement, était restée silencieuse et à sa place, suffisamment loin pour ne pas déranger.

« Oooooh oui mais… Je crois te connaître... Ta voix me dit quelque chose… Hati ? C’est bien ça ? »
« Ouais, c’est moi. Hati Managarm, limier au service du peuple et du conseil. Pourquoi ? T’as besoin de mes services ? » Elle lui tourna autour, la regardant comme une prédatrice le ferait pour sa proie. « Hm… T’es canon toi… je pourrais peut-être bien te faire un prix… » Elle lui prit le menton entre son pouce et son index, pour l’observer plus en détails.

Elle avait des habits assez communs, mais surtout cette cape. Souhaitait-elle dissimuler son identité ? La louve huma l’odeur de cette femme, se concentrant sur les effluves qu’elle pouvait sentir. Il y avait quelque chose d’assez précieux… un parfum particulier, de l’essence de fleurs qui n’étaient pas communes, ainsi que de l’alcool. Ses mains n’avaient pas de marques notables, couplé aux autres informations, elle pouvait en déduire qu’elle ne faisait pas partie du peuple. Une femme de la bourgeoisie, peut-être même de la noblesse ? Son odeur corporelle ne lui était pas étrangère, mais sonnait comme un souvenir lointain. Hati ne côtoyait que très rarement les gens de la Haute, ils envoyaient surtout des serviteurs pour traiter avec elle. A part…

« Tu ne ferais pas partie du conseil toi, justement ? Ton odeur ne m’est pas inconnue, et les gens précieux comme toi, je ne les rencontre qu’au conseil. Les rares qui osent montrer leurs visages face aux roturiers… Sans doute pour qu’on ne vous oublie pas, vous qui… dirigez ce royaume. »

Leur arrogance exacerbait Hati… Mais ils payaient bien alors, elle pouvait accepter de travailler pour eux. Enfin, ça dépendait des contrats, bien évidement. Elle refusait de se salir les mains pour leur bon plaisir. Si la proie en valait la peine, si elle était réellement coupable, la limier allait jusqu’au bout de la mission qui lui était confiée. Elle avait toujours été particulièrement sérieuse, et avide de Justice, pour la simple et bonne raison qu’elle voulait démontrer que les siens ne méritaient pas la discrimination dont ils étaient encore les victimes. Ils n’étaient pas que des bêtes sauvages sans la moindre cervelle ni réflexion, préférant les chairs déchiquetées aux débats. Hati avait envie de faire partie des Lycans qui démontreraient que les siens valaient bien plus que ces histoires stupides, et qu’ils méritaient leur place dans ce monde tout autant que les autres.

« Que fait une Vampiresse de la Haute, aussi bas, jusqu’à se retrouver dans Little Hell ? Une envie de sang humain frais, hm ? On dirait bien que les vices ne sont pas l’affaire uniquement de ceux qu’on surnomme des animaux violents et stupides. Tu es venue ici pour t’offrir un repas, ton altesse ? Amuse-toi autant que tu veux, repais-toi sur ce cadavre si ça te chante. Je n’ai besoin que de sa tête pour prouver que j’ai accompli ma tâche. »

La rouge eut un sourire, n’ayant que faire du corps qui gisait au sol, se vidant lentement de son sang par le cou ouvert. Si cette Vampiresse voulait se nourrir sur lui, il vaudrait mieux qu’elle ne tarde pas trop, sinon, elle n’aurait plus grand-chose à se mettre sous la canine.

« Si jamais tu veux parler affaires, tu sais où me trouver j’imagine. Quant au prix que je pourrais t’accorder… Reste à savoir si ton corps est aussi canon que ton visage, sous toutes ces couches de vêtements. Si jamais je suis satisfaite, je pourrais peut-être bien même t’accorder une réduction supplémentaire. »

La louve n’avait pas honte de faire une telle proposition, pourquoi devrait-elle ? Elle n’avait rien à perdre, ce n’était pas comme si elle harcelait, manipulait, ou violentait cette femme de la noblesse. Elle était au contraire totalement limpide sur ses intentions et si elle pouvait s’accorder une nuit, ou journée en l’occurrence, de bon temps, pourquoi cracher dessus ? Les humains n’étaient pas forcément capables de supporter la puissance lycane, tandis que ceux de sa race et les Vampires, eux, en étaient capables. Mais ce n’était que l’histoire de quelques heures, ça n’allait aboutir à rien d’autre. Enfin, sauf si elle aurait plusieurs contrats de sa part, avec ce même type d’échange de bons procédés…

Anastasia Báthory

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Sam 28 Oct - 5:56

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Le fait qu’elle me tourne autour comme si j’étais une proie me faisait silencieusement rire. Croyait-elle que j’avais peur ? Enfin, en tout cas je ne m’étais pas trompée c’était bien Hati. Très bonne limier, il faudrait que je lui dise d’ailleurs mais avant je la laissais me prendre le visage un petit sourire en coin qui dévoilait l’une de mes canines.

La lycane semblait surprise face à moi. Il était vrai que je ne ressemblais pas du tout à une femme de la Haute, et encore moins d’une femme de la Haute siégeant directement au Conseil. Elle commençait donc avec quelques paroles. Les gens précieux ? J’étais ravie qu’elle nous considère ainsi bien que je savais qu’elle détestais d’où je venais à cause de l’image que les membres de la royauté pensait des lycans. Et c’était aussi très logique qu’elle ressente mon odeur, qu’elle la reconnaisse même étant donné que oui, j’osais montrer mon visage aux « roturiers » comme elle se prénommait. Je pouffais de rire.

« Je suis heureuse que tu me reconnaisses à mon odeur. Dommage que ce ne soit pas à mon visage. Les limiers aussi doués ne courent pas les rues et nous, le conseil avons placé notre confiance en toi… Tu penses en être digne ? Hm ? »

Après lui avoir dit ça et avoir écouter sa réponse je la toisais du regard. Que faisais-je dans Little Hell. C’était simple, je venais pour donner des cours mais… Je m’étais légèrement éloignée de ma tâche pour me sustenter. Petit caprice d’une vieille vampiresse.

« Non… Je n’étais pas venue pour me nourrir mais.. Pour faire l’instruction à des illettrés. Le massacre de ces autres gens n’était que… Hm… Un simple caprice de la part d’une vieille vampiresse qui s’ennuie au château. Heureuse de savoir que je suis exactement ce que la Haute est ? C’est à dire des personnes hautaines ou encore sans foi ni loi ? Prétendantes être plus civilisées. Pour être honnête je n’ai que faire de savoir ce que tu penses de moi cependant… Je suis curieuse de savoir à quel point tu te trompes sur les dernières années de ma vie… »

Je pouffais de rire en passant ma langue sur mes dents comme si j’allais la dévorer avant de reprendre.

« Je ne me nourrirai pas sur ce cadavre. De une je n’aime pas les sans vie et puis ensuite ses meurtres étaient bien trop grave pour qu’une femme tel que moi boivent un sang contaminé par autant de pourriture… »

Je regardais le reste de l'homme derrière Hati puis la regardais dans les yeux. Cette fois se fut un large sourire qui étirait mes lèvres et je touchais du bout des ongles son cou.

« Effectivement on peut très bien s'arranger cependant... Qui aura le dernier mot... Je ne suis pas sûre que ce soit toi...»

Sur ces paroles je me mettais à rire.

« C'est que... Goûter le sang d'une si jolie lycane serait très tentant maintenant que j'y pense...»

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Hati Managarm

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Sam 28 Oct - 6:27

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« Je suis heureuse que tu me reconnaisses à mon odeur. Dommage que ce ne soit pas à mon visage. Les limiers aussi doués ne courent pas les rues et nous, le conseil, avons placé notre confiance en toi… Tu penses en être digne ? Hm ? »
« Comme si ma réponse t’importait réellement… Tu as déjà fait ton choix, Vampiresse, alors pourquoi souhaites-tu ma réponse ? Là est la vraie question. Pour me tester ou bien pour satisfaire une autre envie… J’hésite entre les deux. Mais étant donné que je suis libre jusqu’à demain matin, je peux bien m’occuper de toi encore un peu plus. Alors… pour casser notre ennui, sache qu’être digne ou non de votre confiance ne change strictement rien pour moi. La seule chose qui aura un impact dans ma vie, est une bourse remplie. Vos contrats sont les mieux payés, et je ne sers le Conseil que lorsqu’il sert la Justice. » Cela avait été son motto et elle en avait informé ses clients à chaque fois qu’ils la contactaient. Elle n’était pas une mercenaire, mais une limier. La différence ? Elle ne tuait pas pour faire plaisir, mais traquait des criminels reconnus coupables. « Vous faites appel à moi, c’est que donc j’en suis jugée digne, n’est-ce pas ? Sinon, pourquoi me confier des missions ? Alors, à toi de me dire, Vampiresse… qu’est-ce qui te plait dans mon travail, pour faire appel à moi en particulier ? »

Est-ce que Hati voulait réellement savoir ? Non. Pas cette fois, car cela ne changerait rien. Après tout, ils continueraient de faire appel à la Lycane tant qu’ils la jugeraient utile.

« Non… Je n’étais pas venue pour me nourrir mais... Pour faire l’instruction à des illettrés. Le massacre de ces autres gens n’était que… Hm… Un simple caprice de la part d’une vieille vampiresse qui s’ennuie au château. Heureuse de savoir que je suis exactement ce que la Haute est ? C’est à dire des personnes hautaines ou encore sans foi ni loi ? Prétendantes être plus civilisées. Pour être honnête je n’ai que faire de savoir ce que tu penses de moi cependant… Je suis curieuse de savoir à quel point tu te trompes sur les dernières années de ma vie… »
« Tu enseignes, mais tu retiens les leçons que l’on te donne, c’est une bonne chose, » sourit Hati, d’un air assez moqueur. « Je ne pense rien de toi, pour la simple raison que je n’ai pas encore eu affaire à toi, que tu sois ma cible ou ma commanditaire particulière. Je n’ai aucune raison, ni envie, de m’informer sur toi. »

La rouge aimait savoir pour qui elle travaillait. Elle avait récolté des informations sur le Conseil, mais très peu en réalité, sauf lorsqu’on lui donnait une mission. Dans ce cas-là, elle faisait des recherches non seulement sur sa proie, mais également sur la personne qui lui avait proposé ce contrat. Elle servait la Justice, et souhaitait donc toujours savoir si la cible était réellement coupable ou bien n’était en réalité qu’une victime d’un complot, d’une vendetta injustifiée, ou autre raison obscure. Lorsqu’il ne s’agissait que d’un assassinat gratuit, pour lequel on faisait appel à la limier afin de ne pas se salir les mains, celle-ci refusait tout simplement. Ou alors, elle retournait le contrat sur le commanditaire, car étant le réel coupable de l’histoire. Elle servait la Justice avant tout, ayant choisi cette voie afin que les crimes soient punis, et à leur juste valeur.

« Je ne me nourrirai pas sur ce cadavre. D’une je n’aime pas les sans vie et puis ensuite ses meurtres étaient bien trop graves pour qu’une femme tel que moi boivent un sang contaminé par autant de pourriture… »

« Une Noble avec des convictions ? Wow… Je crois qu’il va neiger en été… » se disait la louve. Elle se contenta de sourire en écoutant cette femme lui dire sa réponse, et préféra enchaîner sur ses sous-entendus charnels. Hati n’allait pas s’en cacher, d’autant plus qu’elle devait bien reconnaître que la Vampiresse avait un corps attirant… Pourquoi ne pas en profiter, du coup ? Ce serait du gâchis que de ne pas tenter sa chance.

« Effectivement on peut très bien s'arranger cependant... Qui aura le dernier mot... Je ne suis pas sûre que ce soit toi... »
« Oh vraiment ? »
« C'est que... Goûter le sang d'une si jolie lycane serait très tentant maintenant que j'y pense... »
« Tu peux toujours goûter, si moi je te goûte également, » proposa la louve. « Il n’y a pas que toi qui a le droit de s’amuser… »

Elle eut un petit rire, dévoilant ses crocs tranchants, digne d’une bête sauvage. Oh elle ne faisait rien de menaçant, mais rappelait juste qu’elle ne se laisserait pas faire si elle était mise en danger. La rouge prit de nouveau le menton de la Noble.

« Si tu acceptes, je veux savoir ton nom, Mille-feuilles. Pour savoir qui je vais dévorer jusqu’à ce qu’elle n’en puisse plus, et lui rappeler comment elle s’appelle, une fois qu’elle aura oublié jusqu’à son nom sous le plaisir que je lui donnerai. »

Sûre d’elle ? Totalement. Si elle ne démontrait pas de confiance en elle, elle risquait sa peau, autant dans son travail que dans la rue. Celles-ci n’étaient sécuritaires pour personne, il fallait donc faire preuve d’assurance afin de dissuader d’éventuels agresseurs. Il n’y avait pas que les Hunters qui prenaient les risques d’attaquer les « monstres ». Enfin… pour les Humains, il s’agissait surtout d’ignorance. En tant que roturière et Lycane, Hati devait se faire une place dans la société, et se défendre par sa simple présence et mots. Un lot quotidien de ceux qui subissaient la vie compliquée des discriminés.

Anastasia Báthory

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Je haussais les épaules avec un petit sourire. C’est vrai ça ne m’avancerait à rien, juste, ça apaiserait ma curiosité qui avait été piquée à vif. Pourquoi faire appel à elle, tel était sa question. La réponse était simple de mon point de vue

« Pour ma part… J’aime les preuves que tu rapportes à toi de comprendre pourquoi et je pense que tu es assez intelligente pour le faire… Et.. Oui tu as raison mais tu es surtout reconnu pour être une bonne limier et c’est ce qu’il nous faut, voilà tout. »

Son air ne me plaisait guère mais j’avais comme l’impression qu’elle me testait, peut être se méfiait-elle de moi qui était de la Haute ? J’enseignais, oui et ? Elle ne pensait rien ? Peut être était-ce vrai, dans le fond ? Je n’en savais rien et ne le saurais probablement jamais mais… Qu’importe, je ne pense pas que je la verrai une autre fois à part de mon siège de conseillère pour lui donner un travail donc… Pas le temps de se parler seule à seule. Mais pas le temps de se parler plus non plus que déjà elle enchaînait sur une autre chose que j’avais dite. La chose en question ? Que je ne me nourrirai pas sur ce genre de type que… J’avais des convictions et que cela était rare. Encore une fois une moquerie sans nul doute mais qu’importe...

Plus intéressant cela dit était qu’elle semblait réagir à la cour que je lui faisais. Pourquoi pas après tout ? Elle était plutôt charmante bien que plus brouillonne que moi qui étais plus hmmm… Apprêtée malgré le pourquoi j’étais venue, la cape était en partie là pour cacher mon pantalon et mon haut qui était de trop bon état pour quelqu’un qui vivait dans Little Hell. Et elle voulait me goûter hein ? J’eus un petit sourire en coin. Son sourire à elle qui dévoilait à son tour des crocs que l’on pouvait deviner aussi aiguisés que mes canines étaient pointues et ça me faisait envie, une envie presque malsaine. Mon nom ? Et…

« Déjà un surnom ? Mon prénom est Anastasia et fais toi plaisir, je te dirai si tu es à la hauteur de mes exigences mais.. Je veux goûter ton sang en première… Ne t’en fais pas tu n’auras pas mal je vais m’en assurer à moins que… Tu aimes quand ça fait mal ? »

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Sam 28 Oct - 15:55

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« Pour ma part… J’aime les preuves que tu rapportes à toi de comprendre pourquoi et je pense que tu es assez intelligente pour le faire… Et.. Oui tu as raison mais tu es surtout reconnu pour être une bonne limier et c’est ce qu’il nous faut, voilà tout. »
« A tes dires, je suppose que tu sembles aimer le travail bien fait, et les preuves que j’apporte vont dans ce sens. Je ne bafoue pas mes tâches, je respecte mes missions et je les mène à bien, en étant méticuleuse dans mes recherches. »

C’était ce qu’elle supposait… Cette femme semblait apprécier que l’on soit sérieux dans son travail, et que rien ne soit laissé au hasard. Et quoi de mieux pour ça que d’apporter des preuves d’une enquête, faite avec soin et ne laissant aucune place au doute ? Ce devait être la même chose pour le reste du Conseil, sinon, ils ne la jugeraient pas « bonne limier » et ne feraient pas appel à elle plusieurs fois. Ou du moins, pas pour les missions qu’on lui confiait, qui n’étaient pas de simples mises à mort, mais la plupart du temps de trouver un coupable de l’amener pour qu’il soit jugé.

Mais Hati avait également envie de s’amuser. Elle venait tout juste de le faire certes, car c’était également un plaisir de châtier de tels criminels, de les faire souffrir jusqu’à ce que la mort ait pitié d’eux… Elle était une bête, elle ne le niait pas, elle n’aimait juste pas être qualifiée de simple animal stupide et sauvage. Elle possédait un cerveau qui n’était pas limité, de par sa nature, ce qui la poussait à prendre la défense des siens, mais également ses capacités, qui l’avaient amenée sur cette voie de limier et non de simple mercenaire.

« Déjà un surnom ? Mon prénom est Anastasia et fais toi plaisir, je te dirai si tu es à la hauteur de mes exigences mais... Je veux goûter ton sang en première… Ne t’en fais pas tu n’auras pas mal je vais m’en assurer à moins que… Tu aimes quand ça fait mal ? »
« Anastasia… » répéta la Lycane. « Anastasia Báthory ? La Comtesse Vampire ? » questionna-t-elle, sa mémoire commençant à se remémorer les rôles des membres du Conseil. La rouge se mit à rire, encore plus amusée. « Voyez-vous ça… Son altesse la Comtesse aimerait-elle donc se pavaner dans la fange de Little Hell ? Tu es tombée bien bas, mais volontairement… voilà qui est amusant et… intéressant… »

Etait-ce un secret ? Peut-être bien. A moins que ces habits lui servissent davantage pour le peuple que pour les autres Nobles ? Elle ne saurait dire, n’ayant pas assez d’informations ni d’indices pour faire des déductions plus poussées. La seule chose qui était certaine, c’était qu’elle était ici de son propre chef, comme elle l’avait affirmé, et qu’elle avait quelque chose à dissimuler.

« Pour qui est-ce à cacher… ? Et qu’as-tu à cacher, de prime abord ? Est-ce ta venue ici ? Ne souhaites-tu donc pas que l’on apprenne que la Comtesse Báthory est attirée par la crasse ? » Hati alla lui mordiller la lèvre inférieure. « Ça faisait longtemps que je n’avais pas goûté à une Noble… Elles sont prudes lorsqu’elles débutent, mais au fond, ce sont les plus dépravées, et en redemandent encore et encore, à se faire débaucher par les rebuts de la société… »

Elle sourit davantage, se léchant les lèvres.

« Voyons, Mille-Feuilles… je viens de torturer un Humain sous tes yeux, en y prenant plaisir, je suis une Lycane, et tu penses que j’ai peur d’avoir mal ? Tu penses que je n’aimerais pas ? Ou est-ce plutôt toi qui crains de ne pas être à la hauteur ? » Elle alla lui murmurer à l’oreille. « Comme tu le dis si bien… fais-toi plaisir… je te laisse prendre un petit goûter avant que moi je prenne le mien. » Ses mains allèrent sur les hanches de la Vampiresse, les lui empoignant pour la faire se coller contre elle, approchant leurs bassins l’un de l’autre, sans perdre son sourire.

Anastasia Báthory

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Sam 28 Oct - 16:41

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Je hochais la tête lorsqu’elle parla de méticulosité, il était vrai que nous ne pouvions pas lui enlever ceci avec le Conseil. Elle était une parfaite limier, peut être même l’une des meilleures de par les temps qui couraient. Enfin bref elle savait à présent que j’aimais son travail, elle pouvait en être honorée. Surtout lorsque je lui donnais mon prénom et, même sans mon nom de famille elle su qui j’étais. La Comtesse Báthory, évidemment elle ne savait pas que dans mon domaine j’étais La comtesse sanglante. Non cela était bien cacher par les kilomètres entre le royaume et l’endroit où je vivais jadis. Tomber bien bas ? Oui mais, comme elle le disait : volontairement. Cela était en partie dû au fait que je m’étais repentie et qu’à présent je voulais et cherchais le bien mais… Je ne pouvais pas toujours chasser le naturel car, comme on dit : chasser le naturel il revient au galop et ce galop là il valait mieux le tenir loin de la cour.

« Intéressant hein ? Pourquoi donc très chère ? »

Je l’écoutais ensuite parler. Cherchait-elle à en apprendre plus sur moi ? Non, impossible, elle n’aimait pas la Haute, donc le Conseil et les gens qui s’y trouvaient. Peut être que c’était bien là seulement pour le jeu ? Alors… Jouons ? J’allais lui répondre mais voilà qu’elle me mordillait déjà la lèvre inférieure. Intéressant aussi…

« Peut être parce que les rebus de la société sont plus attrayant car ils ne cachent pas leur dépravations ? Comme toi actuellement ? »

Je lui souriais à mon tour, un sourire de prédatrice, j’allais bien m’amuser pour le reste de la soirée semble-t-il, j’avais bien fait d’être venue ici apparemment ce soir. Elle recommença à parler, il était vrai que je l’avais vu prendre du plaisir à torturer et tuer, elle était comme moi fut un temps. Mon sourire s’agrandit et à la fois je ressentais de la nostalgie. Peut être devais-je sortir plus souvent à Little Hell ? Ou dans les bas quartiers tout simplement ? Je n’aurais qu’à porter l’un de ses masques que je portais pour les bal costumés de mon château à Ormune ? Lorsqu’elle empoigna mes hanches pour que nos bassins se collent un peu plus qu’il y avait quelques secondes, je passais ma langue sur mes lèvres et ne me laissais pas prier. Je pris son menton et tournais sa tête pour avoir accès à son cou et plantais mes canines sans forme de délicatesse dans l’une de ses veines, ne plantant évidemment pas dans sa jugulaire. Je ne voulais pas la tuer étant donné qu’elle était un excellent élément.

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Hati Managarm

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Sam 28 Oct - 17:23

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Ce qui était intéressant… Tout ce paradoxe. Le fait qu’elle était de la Noblesse mais qu’elle semblait aimer la dépravation et la compagnie des rebus de la société. Pourquoi venir à Little Hell sinon ? Ce quartier portait plus que bien son nom…

« Peut-être parce que les rebus de la société sont plus attrayant car ils ne cachent pas leurs dépravations ? Comme toi actuellement ? »
« Pourquoi je m’en cacherais ? En assumant ce que je suis, qui je suis, je m’amuse au moins. Ce n’est pas le cas de la bourgeoisie qui préfère rester dans leurs habits trop serrés, avec leur balai dans le cul, trop précieux et effrayés de ce qu’on pourrait penser de leurs vices. »

Non, la vie était faite pour être vécue à fond. Se cacher, se priver, c’était ça qui était stupide. On n’osait plus rien et on partait avec des regrets. La Lycane sentit les canines de la Vampiresse se planter dans son cou, après s’être elle-même libéré l’accès. Ses griffes allèrent percer les vêtements de la femme qui se nourrissait sur elle, ayant posé ses mains au niveau de ses fesses. D’ailleurs… cela lui donna une idée.

La rouge décida de s’amuser un peu plus, de monter d’un cran ce nouveau jeu. Elle ouvrit le pantalon de la Vampiresse, et alla poser ses mains à même sa peau, de nouveau sur son bassin, le lui griffant légèrement. Serait-ce assez ? Elle en doutait. La Comtesse semblait être du genre à aimer que l’on soit directe, peut-être même de prendre des initiatives ? Après tout, elle avait bien aimé lorsque Hati avait plaqué son bassin contre le sien… alors… pourquoi ne pas aller plus loin ? Si jamais ça lui déplaisait, la Noble lui ferait comprendre qu’elle devrait arrêter. Chose que la louve respectera, bien évidemment. Elle punissait des violeurs et agresseurs sexuels, ce n’était pas pour en devenir une elle-même.

Alors qu’elle se faisait aspirer le sang, ce qui semblait d’ailleurs procurer un certain plaisir à la Vampiresse, la Lycane fit courir l’une de ses mains sur l’avant du corps, finissant par se poser entre les cuisses de l’autre femme. Elle n’hésita pas non plus à se glisser dans son sous-vêtement, allant tâter sa fleur dissimulée aux regards, mais non aux doigts de la limier.

« Eh bien… est-ce mon sang ou mes mains qui te font autant d’effet, Mille-Feuilles ? » sourit-elle en sentant l’excitation de la femme qui s’était plaquée contre elle. « Serais-tu dépravée au point de vouloir t’amuser contre le mur de cette ruelle, avec un cadavre non loin ? C’est ça que tu veux, hm ? Être ravagée par une Lycane bestiale, au milieu de la pourriture Humaine, visible aux yeux des possibles passants, qui seraient alors témoins de ta débauche ? » Elle lui soufflait dans l’oreille, sans perdre son rictus, ses doigts faisant vibrer, bien que faibles dans leurs mouvements, le bouton de rose entre les cuisses de la Vampiresse. « Tu peux me le dire sans détour, je veux bien m’amuser avec toi… dis-moi comment tu imagines que je te fasse hurler. Est-ce à genoux devant toi, ma tête entre tes cuisses ? Ou bien ta jambe accrochée à mon bassin, pendant que tu continues à me mordre ? Ou encore, dos à moi, cambrée plaquée contre le mur, emprisonnée par mon corps contre toi ? »

Elle tira sa langue, la passant sur l’oreille, seul endroit de chair qu’elle pouvait atteindre pendant qu’Anastasia buvait le sang d’Hati. Pendant qu’elle lui avait fait toutes ces propositions indécentes mais désirées, la Lycane n’avait cessé de mouvoir ses doigts sur l’intimité de la Vampiresse, ayant senti que ses mots lui faisaient de l’effet. Décidément, cette soirée était géniale. Elle avait rempli un contrat, avait pu se divertir en torturant sa proie, et voilà que maintenant, elle allait pouvoir se récompenser elle-même en ayant un moment de plaisir avec une femme fort belle, il fallait l’avouer. La rouge n’avait pas le moindre regret et se disait que cette soirée risquait de passer dans son top 10 de ses meilleures nuits.

Anastasia Báthory

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Dim 29 Oct - 11:54

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Je l’écoutais et en réalité elle n’avait pas tort mais, je m’étais très bien amusée pendant près de cent quatre vingt dix ans, peut être que je devais le faire plus discrètement à présent et depuis que j’étais dans le Conseil ? C’était à peu près ça oui donc je la laissais parler elle n’avait pas forcément besoin de le savoir. Après tout ce soir était la seule nuit que nous aurions, n’est-ce pas ? Ses mains au niveau de mes fesses me mettaient en appétit. Allait-elle comprendre sans que je le dise qu’elle aille comme elle le souhaitait, de plus en plus loin ?

Lorsqu’elle m’ouvrit le pantalon et griffait mon bassin je griffais légèrement son haut mais sans plus, ce n’était toujours pas assez et j’étais certaines qu’elle le savait, si elle n’était pas bête évidemment et… J’étais certaine qu’elle ne l’était pas alors je la laissais faire à sa vitesse, j’avais envie de plus certes mais je ne voulais pas non plus la brusquer. Cependant lorsqu’elle prit la parole je me rendais bien compte que oui, la lycane me faisait un certain effet. Qu’est ce qui me faisait ça ? Un peu des deux : ses doigts et le fait d’aspirer son sang. J’aimais le sang chaud de plus celui de quelqu’un qui prenait plaisir à faire quelque chose comme… Le sexe. Je ne lui répondait cependant pas, étant bien trop occupée à lui subtiliser ce liquide de vie en faisant attention de ne pas lui en prendre trop. Car, c’était ainsi, lorsque la situation s’y prêtait, que j’étais un peu plus excitée je pouvais oublier de m’arrêter. Seulement ce ne fut pas le cas et j’arrêtais de la mordre quelques secondes plus tard, venant lécher mes morsures pour essuyer le sang qui coulait encore de ses plaies. Je devrais le faire jusqu’à ce qu’il n’y en ai plus du tout mais ce n’était pas un problème.

« Je te veux contre moi avec ma jambe relevée. Je veux avoir accès à ton cou au cas où j’aurais envie de te goûter de nouveau. Ne t’en fais pas je sais jauger le sang que je prends et tu es une lycane donc plus costaud mais.. Tu le sais… N’est-ce pas ? »

Disais-je avec de l’envie dans la voix, sensuellement. Sa langue passée sur mon oreille me donnait des frissons alors qu’à présent je la griffait de mes ongles pointus dans le dos, y laissant quelques marques qui partiraient bien vite.

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Hati Managarm

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Dim 29 Oct - 12:50

Amour au premier sang

La Vampiresse semblait être tout à fait capable de se contrôler… Elle n’était donc pas jeune, et au vu de son apparence, pas trop âgée non plus. Elle avait au moins dans les deux cent ans, en déduisait Hati, avec ces quelques informations supplémentaires. Ce n’était pas une simple goule non plus. Elle s’amusait à lui faire ses propositions tout en continuant de titiller de façon taquine et sensuelle l’intimité de la femme contre elle, lui offrant plusieurs choix.

« Je te veux contre moi avec ma jambe relevée. Je veux avoir accès à ton cou au cas où j’aurais envie de te goûter de nouveau. Ne t’en fais pas je sais jauger le sang que je prends et tu es une lycane donc plus costaud mais... Tu le sais… N’est-ce pas ? »
« Tiens donc… tu prends le choix où tu vas pouvoir continuer de boire mon sang, voilà qui est étonnant… je suis incroyablement surprise d’une telle décision… C'est inattendu… » se moquait sans méchanceté la Lycane. Elle était certaine que sa partenaire de ce soir aurait prit cette option, ayant compris qu’elle était avide de sang qui coulait, qu’il soit dans sa gorge pour l’abreuver, ou simplement de par son odeur et sa présence.

Elle eut un frisson qui lui secoua le corps entier lorsque les ongles d’Anastasia vinrent la griffer. Bordel, la limier adorait ce genre d’attentions… Mais elle ne voulait pas que la Comtesse le sache. Quoi que… ça serait très certainement leur unique nuit ensemble, après, si elles devaient se recroiser par rapport aux missions ordonnées par le Conseil, cela resterait strictement professionnel. Et chacune saura très certainement rester à sa place.

« J’en doute pas… Tu l’as prouvé, tout autant que ton impatience, » sourit la rouge.

Elle sortit sa main du pantalon de la Comtesse, afin de pouvoir utiliser les deux, les passant sous les cuisses de l’autre femme pour la soulever. Elle l’amena contre le mur, lui faisant rencontrer le dos de la Vampiresse, ses lèvres dans le cou de celle-ci, descendant sur ses clavicules. La louve remonta le haut de la Noble, découvrant alors sa poitrine qu’elle couvrit sans plus tarder de baisers et de suçons, s’amusant notamment sur ses perles de chair. Ce n’était pas parce qu’elles allaient avoir un coup rapide dans cette ruelle immonde que la Lycane ne comptait pas s’offrir mutuellement du plaisir. Une fois satisfaite et étant convaincue que ses attentions avaient excité davantage Anastasia, Hati libéra l’accès à la zone de plaisir intense qui n’attendait que ses doigts.

En née-Lycane qu’elle était, ayant été suffisamment entraînée pour maîtriser son loup, elle rétracta ses griffes, glissant sa main de nouveau entre les cuisses de la Comtesse. Tandis qu’elle lui caressait la fleur du bout des doigts, la limier s’était redressée pour laisser libre accès à son cou à la Vampiresse, usant de sa main libre pour lui maintenir la jambe contre sa hanche, s’ouvrant un espace plus facile pour les mouvements à venir.

Sans plus tarder, sentant que la Vampiresse buvait de nouveau le sang de la Lycane, cette dernière profita que sa partenaire était prête, pour glisser tout d’abord un doigt entre les pétales de sa fleur, commençant une impulsion de va-et-vient immédiatement. Mais ça ne serait pas suffisant, pas vrai ? Alors rapidement, elle ajouta un second doigt, intensifiant ses mouvements, courbant son majeur et son annulaire en même temps, afin d’atteindre d’autres zones qu’un simple déplacement rectiligne ne pourrait accéder.

Son autre main restait sous la cuisse de la jambe relevée de la Comtesse, la maintenant en place et lui permettant de conserver l’équilibre. Le mur aidait également, il ne fallait pas le nier, mais avec cet appui plus humanoïde, les tremblements à venir n’allait pas lui permettre de fermer l’accès à son intimité, et laisser donc libre court à la rouge pour ravager la Noble qui était dans ses bras pour cette nuit.

Anastasia Báthory

Noblesse

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Lun 30 Oct - 11:07

Amour au premier sang
feat. Hati
10 juin de l'an 204
♪ Citizen soldier - Give up to ghosts

La lycane était douée, elle avait de l’expérience c’était certain. Combien devait-elle avoir d’âge à son compteur ? Je ne saurais pas trop le dire mais… Était-ce vraiment important dans le fond ? Non… Pas du tout. J’étais là pour profiter, elle aussi et pas pour jouer à trouver des réponses à des devinettes enfantines alors nous pouvions plutôt nous amuser, ce qui était bien plus drôle, n’est-ce pas ?

La jeune femme me rendait presque folle et sa petite moquerie sur le choix que j’avais fait me fit presque pouffer de rire mais, j’arrivais à me contenir car il était vrai que c’était pour cette simple raison que j’avais accepté cette position. Sinon, évidemment j’aurais préféré qu’elle soit agenouillée devant moi, il n’y avait pas de doute à cela évidemment .

Lorsque Hati me souleva j’eus un petit hoquet, pas de surprise mais plus d’envie, j’avais hâte qu’elle commence ce qu’elle avait à faire pour me satisfaire. J’étais persuadée que j’allais aimer qu’elle aille plus loin. J’eus un petit soupir lorsque mon dos rencontra le mur, je savais que ce moment allait être génial. Je soupirais de nouveau lorsqu’elle s’occupa de mes seins puis qu’elle mit de nouveau sa main dans mon pantalon. Elle avait arrêté de saigner mais je recommençais déjà à la mordre. Cela m’excitait comme jamais et je ne sentais à présent plus ses griffes. Ce devait être une lycane née qui était entraînée et donc comme je le pensais, d’un certain âge. Son doigt glissé en moi me fit avoir un léger frisson mais pas assez pour que j’en gémisse encore. À vrai dire j’attendais la suite, voir si elle continuait ses prises d’initiatives.

C’est alors qu’elle ajouta son second doigt, ce qui, cette fois me fit serrer la mâchoire un peu plus fort sans pour autant boire plus de sang, juste le bien être de sentir ses deux doigts bouger ainsi. Je crois qu’en autant d’année je n’avais jamais eu pareil chose en ce qui concernait le sexe et ça faisait réellement du bien ! Je finissais par arrêter de la mordre pour gémir doucement, j’étais vraiment bien, cette soirée serait à marquer comme l’une des meilleures depuis que j’étais arrivée à la capitale !

« Hm.. C’est bon...»

Chuchotais-je avant de lui mordiller le lobe de l’oreille.

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Hati Managarm

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Mar 31 Oct - 4:49

Amour au premier sang

Hati put sentir Anastasia serrer ses crocs dans la chair de son cou, alors qu’elle venait d’ajouter un second doigt en la Vampiresse, le mouvant avec envie et dextérité. Il fallait croire que le plaisir la submergeait beaucoup trop, car elle ne put résister à cesser de mordre la Lycane, et laisser échapper ses gémissements.

« Hm.. C’est bon... »

Ce murmure au creux de l’oreille de la rouge lui fit avoir un frisson, qui parcourut toute sa colonne vertébrale. Sa voix était d’une sensualité ! C’était véritablement impressionnant… Peut-être bien qu’elle serait tentée d’avoir une nouvelle séance de sexe avec la Comtesse, en fin de compte… A voir. Mais si jamais l’occasion se présentait de nouveau, la louve ne serait pas contre, très clairement.

Elle continuait de jouer de ses doigts en la Noble, cherchant les zones les plus sensibles, afin de pouvoir entendre encore et encore ses sons tellement sexy. Mais deux ne seraient pas suffisant… Si ? Non, pas pour ce sexe bestial en pleine rue, qui était fougueux et tout aussi scandaleux que pourraient l’être des rumeurs diffusées sur la Comtesse, si jamais on la reconnaissait. D’habitude, les personnes de la Haute préféraient que cela se passe en huit clos, souhaitant que leurs vices restent dissimulés aux yeux de tous. Ils avaient une réputation à conserver après tout… Ainsi donc, Hati ajouta un troisième doigt en Anastasia, son index, les bougeant de manière davantage vigoureuse. Elle avait hâte de l’entendre gémir plus fort, crier peut-être bien ? La Vampiresse voudrait certainement la mordre pour étouffer ses bruits, et la limier avait hâte de sentir de nouveau cette douleur sensuelle qui la faisait vibrer et la motivait à donner davantage.

Ce qu’il y avait de bien avec les non-Humains, c’était qu’ils étaient plus résistants et pouvaient supporter la fougue d’un Lycan. C’était bien pour ça que lorsqu’elle allait au bordel, la rouge demandait une personne de sa même race, ou bien une Vampiresse, notamment lors de ses ruts qu’elle avait envie de dépenser sexuellement. D’ailleurs… et si elle passait un rut avec cette Comtesse, en échange d’un paiement pour un contrat peut-être ? Ou deux ? C’était à tenter, si jamais ce petit jeu entre elles recommençait.

Pour l’instant, Hait se concentrait sur Anastasia, pour la faire jouir. Elle doutait lui donner un orgasme… quoi que. A force d’être aussi sauvage, ça n’était pas impossible. Surtout si elle arrivait à atteindre les points les plus sensibles de sa fleur… De son pouce, la louve jouait sur le bouton de rose de la Noble, pour lui procurer davantage de plaisir et la faire craquer aussi fortement que possible. Elle serait bien fière de la faire crier… Ce serait amusant, comme à chaque fois, quand elle ravageait sexuellement une de ces personnes de la Haute, les rendant aussi faibles et molles que des poupées de chiffon, avec juste ses doigts. C’était un délice, un peu comme un égo satisfait d’avoir été supérieure, ne serait-ce que l’espace d’une heure, d’une nuit, à ces personnes qui se prétendaient supérieures à toutes et à tous.

La Lycane ne se stoppa qu’à ce moment-là, que lorsque la Vampiresse craqua sous le plaisir que lui prodiguait la rouge. Elle cessa alors progressivement de mouvoir ses doigts en elle, ne la stimulant pas plus que ça, la laissant être portée par les vagues de sa jouissance. « Alors… satisfaite, Comtesse Báthory ? Ça fait quoi de se faire ravager en pleine rue sale de Little Hell, par une bête sauvage ? C’est ce que tu espérais ou c’est encore meilleur ? » sourit la limier, avec une pointe d’arrogance.

Anastasia Báthory

Noblesse

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Jeu 2 Nov - 16:03

Amour au premier sang
feat. Hati
10 juin de l'an 204
♪ Sir mix a lot - Bark like you want it (speed up)

Ses doigts en moi. C’était un véritable délice et un supplice à la fois. Je sentais qu’elle n’y allait pas à fond et cela me faisait bouillonner d’impatience et lorsqu’elle rajouta un énième doigt je ne pu m’empêcher de gémir plus fort avant de la mordre de nouveau mais sans lui subtiliser du sang. Elle s’approchait de plus en plus de mon point le plus sensible mais ça… Je ne lui dirai pas, je voulais qu’elle le trouve par elle même, j’étais persuadée qu’avec son savoir faire elle y parviendrait sans mal. J’arrivais d’ailleurs à avoir de plus en plus de mal à penser, elle me donnait chaud, elle m’enivrait, bon Dieu qu’est-ce qu’elle était douée ! Recommencer avec elle ne me gênerait pas en fait. Au contraire je dirais même ce genre de savoir faire… Je ne l’avais plus ressenti depuis un moment. Et cela avait été avec un autre lycan. J’aimais les lycans pour leur côté bestial et les vampire pour leur… Douceur ? En revanche, les humains… Cela ne me faisait ni chaud ni froid. Ils étaient insipide à mes yeux ou c’était très rare qu’ils aient le savoir faire.

Hati était vraiment un très bon coup mais, je ne lui avouerais pas, cela gonflerait bien trop son ego qui frôlait déjà la haute limite. Je savais qu’elle aimait « baiser » la Haute société et en cette instant elle le faisait au sens propre alors… Je ne voulais pas lui donner satisfaction. Cependant il était clair que la revoir pour faire cela ne me dérangerait pas du tout bien au contraire. Enfin, si elle gardait un peu plus la tête sur les épaules. Mais.. Je savais que ça n’arriverait pas enfin bref… revenons au moment présent, elle dommençait à se rapprocher de mon point le plus sensible, celui qui me faisait jouir le plus facilement. Elle ne me donnerait pas d’orgasme, non, cela je les gardais pour les personnes plus… Intimes dirons-nous ? Les gens avec qui j’avais plus de sentiments et, je ne connaissais pas assez la louve. C’est donc quelques minutes plus tard qu’une vague de plaisir m’envahit et je plantais mes crocs dans son cou pour ne pas faire trop de bruit. À la fin, alors qu’elle se se calmait dans ses gestes et qu’elle prenait la parole j’arrêtais d’avaler son sang et me léchais les lèvres.

« Très satisfaite oui. Ça fait un bien fou il n’y a que les surnaturels qui me comblent ainsi et ce n’est pas la même chose entre un lycan et un vampire. Et.. Tu as réellement un très bon goût...»

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Hati Managarm

Peuple

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Sam 4 Nov - 3:10

Amour au premier sang

« Très satisfaite oui. Ça fait un bien fou il n’y a que les surnaturels qui me comblent ainsi et ce n’est pas la même chose entre un lycan et un vampire. Et... Tu as réellement un très bon goût... »
« Tu as déjà testé les deux alors ? » questionna la rouge qui… s’en retrouva assez curieuse. « Et je me situe où, parmi les Lycans pour qui t’as écarté les cuisses ? »

Elle n’avait aucune honte à parler crûment. Ce n’était pas non plus comme si Hati respectait Anastasia… Après tout, cette Vampiresse faisait partie du conseil et de la noblesse, elle n’avait rien pour elle, aux yeux de la limier. Elle n’était qu’une bourse emplie d’or dans laquelle elle pouvait piocher de temps en temps, lorsqu’elle remplissait ses contrats. Outre cela, cette femme n’était d’aucun intérêt pour la Lycane, sauf pour cette envie bestiale et fugace. C’était d’ailleurs pour cela qu’elle avait envie de satisfaire également son égo, bien qu’elle était certaine que la Comtesse ne lui accorderait pas ce plaisir.

« Dis-moi, ta Majesté, suis-je parmi tes meilleurs coups, voire ton meilleur coup tout simplement, au sein de tous les Lycans que tu as eus ? »

Sans doute des coups d’un soir, eux aussi, sauf s’ils ne se respectaient pas… ou faisaient eux-mêmes partie de la noblesse, ce n’était pas impossible. Mais pour ce qui était de ceux vivant dans les rues et au sein de la populace… Ce ne devait être que contre une rémunération ou quelque chose de ce genre. Si Hati accepterait d’être payée par Anastasia ? Absolument pas, elle le prendrait comme une offense même. Comme si elle se faisait qualifier de prostituée… La louve respectait cette profession, bien entendu, mais elle était une limier et s’était battue de multiples années pour être reconnue en tant que telle. Alors se faire confondre avec une travailleuse du sexe ? Ce serait une insulte envers ses années de travail acharné. Sauf si cela était une récompense ou un bonus à son contrat, là, ce serait une autre histoire. Mais… elle avait déjà prit ce bonus, à l’instant même.

Elle restait tout de même à l’affût de ce qui pouvait venir dans cette ruelle. Quel drôle de spectacle ça serait… Un cadavre décapité… et deux Surnaturelles, une Vampiresse et une Lycane, en train de forniquer sexuellement. Bon, certes, c’était terminé, mais la Comtesse restait encore dénudée par endroits. La louve continuait d’ailleurs de jouer encore un peu en elle, tandis que de sa main libre, elle rhabillait la noble, lui couvrant de nouveau ses seins qui étaient… il fallait qu’elle soit objective, Hati les trouvait magnifiques et attirants. Elle avait beaucoup apprécié s’amuser avec.

« Si t’es tentée, je pourrai peut-être bien recommencer, si on se croise de nouveau… si je suis libre, évidemment, je ne suis pas à ta disposition, Comtesse. Mais ne t’en fais pas… tu ne le regretteras pas. J’ai pas trop eu le temps ni la liberté pour m’occuper de toi comme il faut. Alors… la prochaine fois, s’il y en a une, je te ferai crier. » Enfin… S’il y en avait bien une. Pourquoi ne pas faire germer une idée dans la tête de cette femme, par ailleurs… ? « Ca ne me dérangerait pas d’avoir une récompense spéciale de ta part, en plus du paiement pour un de mes contrats offerts par le Conseil… » Ce serait tout simplement fabuleux de « baiser » la Noblesse et le Conseil, comme son frère Holph et elle disaient.

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