Contexte ☾☾
Tout le monde sait que les vampires et les lycans existent en ce monde. Certains l'acceptent, d'autre non. La guerre des clans est présente en permanence mais mis à part les hunters qui semblent nés pour éradiquer les "monstres", tout se joue par manigances et jeux d'état. Les humains, plus nombreux dans le royaume, occupent beaucoup de postes majeurs de la politique. Mais les vampires ne sont pas en reste et semblent avoir pris une place importante dans la régence du territoire. Les lycans, plus discrets à la Cour, ne manquent pas de s'imposer lorsque c'est nécessaire.

Mais même si chaque clan semble vouloir obtenir le pouvoir ultime de régner sur le royaume afin de hisser sa race à la place dominante, personne ne le dit ouvertement et les complots et manipulations se font plutôt dans l'ombre.

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Actualités ☾☾
20/12/2023 ••• FERMETURE DU FORUM
30/10/2023 ••• Nouveau thème pour le forum
26/10/2023 ••• Ajout de nouveaux prédéfinis
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23/06/2023 ••• Renouveau du design
15/06/2023 ••• Lancement de l'intrigue n°1
06/06/2023 ••• Réouverture du forum
16/08/2022 ••• Ouverture du Discord
15/08/2022 ••• Ouverture du forum
14/06/2020 ••• Création du forum

Intrigue n°1
La rage pourpre

AN 204 • Décembre

Teer Fradee
Crédits
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[Flashback] There is nothing permanent except change. |Anastasia|
Aedhilde S. Maldoran
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Aedhilde S. Maldoran
Dim 22 Oct - 2:49

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[Flashback] There is nothing permanent except change.


Le souvenir remonte à l’an 199.


Le temps, conception importante pour les mortels et surtout indispensable à leur existence pour qu’elles aient un sens. Cette notion qui fait référence à un écoulement inéluctable s’avère être à la fois l’allié et l’ennemi de la condition humaine. Le temps permet de grandir, de guérir, mais il emporte aussi tout ce que nous chérissons. Chaque seconde est une opportunité, un nouveau départ, et pourtant, elle devient rapidement un souvenir. Le temps est le témoin silencieux de nos vies, de nos choix, de nos rêves et de nos regrets. Il nous rappelle l'importance de vivre pleinement le moment présent, car le temps ne revient jamais en arrière… Le claquement soudain des talons sur le parquet ciré de la salle de bal sort Aedhilde de ses pensées aussi brusquement qu’elle y est tombée. Lorsque son regard vert parcourt les environs, elle ne peut que constater que toute la salle est remplie de curieux venus assister à l’intronisation d’une petite nouvelle à la Cour du Roi. Entre murmures et petits rires de cruches, la Duchesse reste dans son coin et ne semble pas vouloir lâcher sa pensée philosophique du moment. Elle reste là, debout faisant plusieurs centimètres de plus que toutes les femmes autour et surtout, arborant une chevelure de feu qui ne passe pas inaperçue dans ce tableau de perruques et autres couleurs ternes de cheveux. Comme à son habitude quand la Duchesse est seule, son nez relâche un long soupir qui, étrangement, est intercepté par la Douairière Maldoran. Lorsque les deux femmes croisent leur regard, Aedhilde redevient une petite fille et elle trouve une réponse à son propre débat. Le temps n’est qu’une variable qui ne s’applique pas aux vampires et ici, ce qui enseigne la patience, la sagesse et qui apprend n’est autre qu’Elsbeth. Personne à la Cour n'est au courant mais cette femme est connue sur son domaine pour des raisons peu enviables, une réputation de sanguinaire et surtout une fâcheuse tendance à ne pas inspirer la sympathie malgré un joli visage. Anastasia Báthory, un nom qui lui rappelle des souvenirs d’enfance et qu'elle n'avait pas vu depuis des années. Les circonstances qui les avaient éloignées étaient complexes, mais Elsbeth, la grand-mère, avait tranché. Anastasia allait être intégrée à la Cour, dans le but de rassembler deux membres importants de la descendance de la famille Von Burkhardt. C'était une décision à la fois stratégique et protectrice, visant à renforcer la position de la famille tout en offrant un abri à une jeune vampire qu'Elsbeth appréciait malgré leurs différences. Puis c’était sa décision avant de quitter définitivement la Cour et laisser les intrigues derrière elle. Elsbeth n’avait plus qu’un seul désir, retrouver son mari dans la mort.

Loin de toute cette pensée morbide et malgré elle, Aedhilde est quelque peu nerveuse à l'idée de cette entrée à la Cour. Comme à son habitude, elle tente de masquer son inquiétude derrière un masque d'assurance. Elle sait que la Cour est un endroit où les secrets peuvent être autant des armes que des boucliers, par contre, sa grand-mère n’est pas dupe et rigole avant de percer la foule pour s’avancer vers l’entrée de la salle. Dans sa robe d’un rouge carmin absolument somptueux, Elsbeth se tourne vers l’assemblée et sourit, laissant entrevoir ses canines parfaitement blanches.

« Chers Barons, Vicomtes, Comtes et Marquis et Duchesse… Mes amis, je suis heureuse d’être ici pour l'une de mes dernières soirées en votre compagnie. Je pourrais m’étendre longtemps sur ma joie d’avoir partagé des moments en votre compagnie, mais l’heure n’est pas encore aux adieux. Avant de vous quitter, il est très important pour moi de permettre à une autre génération de succéder à ma place à la Cour. Nous sommes tous rassemblés en ce lieu pour accueillir une nouvelle arrivante dans cette assemblée. »

Les nobles murmurent, échangeant des regards intrigués, car personne ne sait réellement le visage de cette Comtesse Báthory. Elsbeth tend une main vers l’entrée et tandis que les portes s'ouvrent enfin pour révéler Anastasia, un vent de bourdonnement emplit la pièce alors qu’avance l’invitée. Sa beauté est radieuse, un contraste saisissant avec la nervosité d'Aedhilde qui tente toujours de la cacher sous un sourire. La Douairière, de son côté, n’a aucun problème pour sourire et vient prendre Anastasia dans ses bras pour l'enlacer chaleureusement et tendrement.

« Ma petite Anastasia, bienvenue dans ce monde. Nous vous souhaitons chaleureusement la bienvenue dans notre cercle. Que ta présence ici soit fructueuse, ton séjour prospère, et ta destinée grandiose. »

Aedhilde ne semble vouloir respirer qu’après les applaudissements des autres nobles. Sans un mot, tous se dispersent, et la rousse s’approche alors qu’un petit amas de curieux se presse pour entourer sa cousine. De marbre, la matriarche garde son sourire et présente tout le monde avec le respect de l’étiquette. Comme pour marquer leur lien et surtout leur complicité, Hilde ne manque pas de fixer sa cousine.

« Nana… »

Résumé
Les deux nobles se retrouvent après qu’Elsbeth ait décidé de faire entrer Anatastia à la Cour pour de bon. Son but est de rassembler deux membres importants vampire faisant parti de la même famille. Ainsi, elle est certaine que personne ne pourra faire de mal à sa petite-fille et cela permet d’aider une petite qu’elle apprécie malgré leur différence.
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Anastasia Báthory
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Anastasia Báthory
Lun 23 Oct - 4:27

There is nothing permanent except change
feat. Aedhilde S. Maldoran
Hiver de l’an 199 [FB]
♪ Ayesha erotica - Hands up





J’étais arrivée il y a peu dans mes quartiers. Personne ne m’avait vu excepté ma grand-mère qui devait me faire monter au siège du conseil. Une demande de sa part qui n’était pas passé dans l’oreille d’une sourde évidemment. Le pouvoir, j’aimais ça, j’en avais besoin, pas seulement pour moi, pour faire prospérer notre famille, notre branche. Ayant eut trois enfants mes terres étaient à l’abri de tout débordement. Katalina qui était l’aînée, dont j’avais aussi fait la propriétaire de tout ça pour assurer qu’il n’y ait pas de problèmes sur les terres d’Ormune. Pourquoi n’avais-je pas choisi son petit frère qui était un homme ? Je l’aimais certes mais je ne lui faisais pas autant confiance, pas autant qu’à Katalina. Elle était plus cruelle certes mais elle savait faire régner le calme parmi mon domaine. La vi- comtesse jouait son rôle à la perfection et lorsqu’elle arrivera au château royale se serait à Maria de prendre la place de sa sœur. Son jumeau savait qu’il n’aurait jamais le droit au siège de chef. Pourquoi ? Parce qu’il savait la confiance que j’avais envers les hommes même s’il était mon fils donc, pas n’importe qui. Je voulais juste montrer au monde que les femmes pouvaient régner aussi bien qu’un homme.

Enfin que cela faisait déjà quelques jours que j’étais arrivée à la capitale. Mes affaires avait été amenée en calèche avec un peu d’avance pour que les servantes s’occupent de tout mettre en place. Je referai très certainement du rangement, je n’aimais pas qu’on choisisse l’endroit de mes affaires pour moi. Ce besoin d’être maîtresse de tout et l’envie de me débrouiller seule m’avait été légué par ma mère qui elle- même était d’une grande indépendance. Et c’était aussi ce que j’avais légué à mes enfants, à tous les trois, personnes n’avaient manqué à ce trait de caractère. Et, à peine avais-je toucher le sol du château de nuit pour garder une discrétion totale je n’avais pas dormi. J’avais juste commencé à tout ranger. Robe par couleur en général. Pantalon et chemise à jabot plié dans une grosse commode en bois sombre tout comme l’armoire. Mes cape dans un renfoncement où se trouvait une tringle. J’avais presque tout ranger. Presque ! Parce qu’une nuit n’avait pas suffit, la fatigue se faisant présente suite au voyage du domaine d’Ormune au palais de Vladivorkov. Le lit, à baldaquin en bois tout aussi sombre que mes meubles était ma foi très confortable et je dormis d’un trait. Par-fait ! J’en avais besoin et cela me fit un bien fou. Le lendemain matin alors que je me réveillais et m’étirais dans mon lit on tapait à la porte. Une bonne m’apportant mon petit déjeuner et m’expliquant que je devais rester dans mes quartiers avant d’être présentée après demain soir. Bien… Cela ne me dérangeait pas. Après tout j’avais tout, mes livres arrivait aujourd’hui et j’avais ma plume et mes feuilles. Feuilles qui se retrouverait dans le livre de la famille Báthory, après tout je me devais de continuer de conter l’histoire de notre famille. Il fallait que l’arbre généalogique passent entre toutes les mains de la famille. Après moi ce serait au tour de ma plus veille, Katalina et ensuite ? Ce serait au tour de Maria sûrement.

J’avais passé un temps fou entre écriture et pause pour fumer sur mon balcon aux rambardes en fer forgé, regardant les gens s’affairer plus bas, portant de gros vases avec d’immenses fleurs de saisons. J’aimais ce genre de fleurs. J’aimais l’hiver, il me faisait penser à mes terres hostiles mais pourtant si chaleureuses à mes yeux, à mes goûts. Cela allait très certainement me manquer après mes très chers enfants.fumant tranquillement sur ma pipe, vêtu de ma robe de chambre en satin, par dessus ma robe de nuit évidemment je n’avais pas froid, étant habituée à bien pire. Mon esprit se baladait dans la fumée, il s’évadait telle le nuage grisâtre goudronneux qui se retrouvait aussi dans mes poumons. J’aimais cette sensation, mon souffle s’arrêtant un instant pour capter le goût du tabac dans ma gorge. Je savais pertinemment que c’était mauvais pour la santé mais.. Mauvais ? Pour un vampire ? Quelle idiotie lorsqu’on savait que le monde vampirique abritait un avantage certain que les humains lambda ne portaient pas dans leur gêne, à savoir la longévité de notre esprit et notre corps.

Le temps était assez vite passé et les deux nuits que j’avais passé dans mes quartiers touchaient à leur fin. Je n’aurais désormais plus besoin de me cacher. En effet la soirée commençait sous peu et les derniers préparatifs pour mon entrée en scène se faisait. Ma robe bleue nuit, assortie à mes yeux et noire assortie à mes cheveux était parfaite. Ornée d’un chignon, d’un peu de rouge à lèvre dans les tons sombres ainsi que des longs gants noires m’assureraient la beauté que j’entretenais pour séduire autant les villageois que j’avais sur mes terres et, à présent, les gens à l’assemblées auxquelles je devrais prendre part. Cela me tardait. Cela me tardait de devoir user de mon intelligence et mon érudition dû à mon âge. Il y a quelques temps j’aurais voulu ce post par simple envie de pouvoir espérer monter sur le trône, soit en remplaçant soit en remplaçant le Roi ou simplement rentrer dans sa couche mais, à présent, je voulais certes du pouvoir mais seulement pour que le nom de ma famille soit gravée dans le marbre, qu’elle soit marquée d’une pierre blanche, c’est ce qu’on appelait tout simplement l’ambition et non la jalousie.

Une servante venait alors me chercher et je me levais du siège de ma coiffeuse après avoir vu le reste de mon verre de sang et allant vers la porte prenant mon sac qui contenait ma pipe, du tabac, des allumettes et une montre à gousset. Marchant d’un pas gracieux et décidé, un sourire aux lèvres. Me tenant devant la grande porte j’entendais ma grand-mère faire ces adieux à l’assemblée et commençant à m’introduire dans la conversation. Je ne pouvais pas très bien entendre étant donné l’épaisseur de la porte et n’étant pas un lycan mais du peu que j’avais entendu j’allais bientôt rentré en scène. Je sortais ma montre à gousset vingt heures j’allais entrer en scène, je la rangeais et la porte s’ouvrit alors que mon sourire se faisait plus grand encore, en voyant l’assemblée mais surtout le visage bienveillant de ma grand-mère qui venait vers moi pour me serrer chaleureusement dans ses bras. J’étais habituée à ses démonstrations d’affection et cela ne m’avait jamais dérangé au contraire bien que j’ai le surnom de « Comtesse sanglante » je n’en restais pas moins quelqu’un de très affectueux, je choisissais tout simplement ceux avec qui l’être. Je lui faisais un nouveau sourire encore plus radieux que les précédents lorsqu’elle me donnait ses souhaits.

Puis, un peu à l’écart je vis une femme, bien connu, de ma famille, sa chevelure ne passait pas inaperçue et je devinerai toujours à qui elle appartenait. Ma cousine mais aussi sœur de cœur qui se nommait Aedhilde. Je la regardais après avoir parlé quelque peu avec d’autres personnes de la soirée.


«Ma sœur… Je suis heureuse de te revoir !»

Disais-je avec enthousiasme après avoir pris une coupe de champagne du plateau d’un serveur.






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Aedhilde S. Maldoran
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Aedhilde S. Maldoran
Lun 23 Oct - 15:26

//.

[Flashback] There is nothing permanent except change.


Le souvenir remonte à l’an 199.

Aedhilde observe sa cousine, avec un mélange d'admiration et de curiosité. La jeune Comtesse Báthory est bien plus qu'une étrangère dans ce monde qu’est la Cour. La Duchesse ne se soucie aucunement de l’avenir d’Anastasia ici-bas. Pas qu’elle se fiche complètement d’elle mais elle sait plutôt que l’adaptation sera faite. Par contre, son côté curieux se demande bien comment sa cousine va faire pour y parvenir. Perdue légèrement dans ses pensées, la rousse se contente de jeter un œil aux regards attentifs de la Cour qui sont désormais fixés sur Anastasia, cherchant à déchiffrer les mystères qui entourent cette nouvelle venue.

Le silence qui s'est installé après l'allocution d'Elsbeth est brisé par les murmures des nobles, chacun échangeant des conjectures sur la Comtesse. Aedhilde reste un petit moment à l’écart histoire de capter des bribes de conversations tout en scrutant attentivement de ses yeux verts les traits de sa cousine. Elle se souvient parfaitement de ce visage même si le sérieux est bien présent. Malgré les années, il faut avouer que la joie est bien au rendez-vous ainsi que l’attention toute particulière qu’elle porte à découvrir plus en détail la vie de sa cousine après tant d’années sans se voir réellement. Toujours dans son coin, la Duchesse se contente de détailler de sa place, l’élégante est le premier mot qui lui vient en tête quand elle regarde Anastasia. Vêtue d’une robe sombre, ses cheveux d'un noir de jais encadrant son visage, la présentation est réussie et ne manque pas t’attirer l’œil de certains gens de la Cour qui font des remarques.

Au bout d’un court instant, le regard des deux femmes se croise, et Aedhilde a l'impression de plonger dans un abîme de mystère. Il y a une profondeur dans les yeux d'Anastasia, une expérience qu'elle n'a pas encore acquise mais qu’elle meurt d’envie de posséder, et cela intrigue Aedhilde. Elle a passé sa vie au sein de la Cour, naviguant habilement entre les intrigues et les jeux de pouvoir, mais il est évident qu'Anastasia a une histoire bien différente mais des envies similaires. Pendant un instant, elles se regardent sans mot dire avant qu’Aedhilde ne prenne l'initiative de s’avancer et ne brise le silence.

« Le plaisir est partagé » dit-elle avec un sourire sincère. « Je m'excuse pour mon absence ces dernières années, mais je suis ravie de te retrouver. »

Elsbeth, qui observe leur interaction avec un léger sourire, mêlant fierté et douceur avant d’intervenir pour les présenter officiellement avec les titres et surtout, continuer à montrer à la Cour la place des membres de sa famille.

« Anastasia, permet-moi de te représenter ma petite-fille, la Duchesse Aedhilde Saebehrt Maldoran, membre du Conseil du Roi. »

Aedhilde ressent un frisson étrange à l'entente du titre. Depuis qu'elle a obtenu ce titre de Duchesse, elle a appris à en porter les responsabilités avec fierté, mais cela signifie aussi être scrutée de près par les autres membres de la Cour. Elsbeth de son côté évite de s’étendre sur les noms de ses domaines car Hilde ne les possède pas vraiment pour le moment puisque ses parents y vivent. Elsbeth, toujours souriante, prend la parole de nouveau.

« Mes chers amis, je vous encourage à faire plus ample connaissance avec Anastasia au cours de cette soirée. C'est un moment de célébration et d'union pour la Cour. Nous devons nous soutenir mutuellement et grandir en force. »

Les nobles hochent la tête en signe d'approbation, et la soirée se poursuit. La Cour s'anime avec des conversations et des festivités, mais Aedhilde garde un œil attentif sur Anastasia. Ce n’est pas du tout parce qu’elle doute de la capacité de sa cousine à se faire à la vie au palais mais plus pour tenir les corbeaux et les vautours loin d’elle. Restant à côté, Hilde finit par jouer avec sa chevelure de feu tant les mondanités à rester debout et faire le pot de fleurs l’ennui. Lorsque l’intérêt pour Ana se dissipe quelque peu, Aedhilde prend l'occasion pour discuter plus longuement avec Anastasia. Elles se retrouvent dans un coin de la salle, loin des regards et des oreilles indiscrets.

« Ana, je crois que tu ne cernes absolument pas mon enthousiasme et ma joie de te voir.  Je suis vraiment heureuse de constater que tu es introduite à la Cour. Cela ne va que renforcer nos familles et le pouvoir qu’on peut obtenir. Je suis ici pour te soutenir, si tu le souhaites. »

La Cour est un lieu d'intrigues et de rivalités, mais c'est aussi un endroit où les liens familiaux comptent. Elle a vu sa propre grand-mère prendre des décisions similaires par le passé, cherchant à préserver la stabilité de leur lignée. Car ça a toujours été son objectif premier : prouver que même sans posséder le nom des Originels tout était possible. En parallèle de leur conversation, la soirée se déroule avec élégance. Les nobles de la Cour semblent s'ouvrir peu à peu à la présence d'Anastasia, et les discussions se font plus détendues et surtout, les regards ne sont plus autant insistants. Le doute initial laisse place à une curiosité sincère à l'égard de cette nouvelle venue. À un moment donné, Elsbeth fait un discours émouvant, rappelant les moments qu'elle a partagés avec les membres de la Cour. Elle évoque les joies et les défis de leur existence mortelle, ainsi que l'importance de la famille en pointant sa coupe vers les deux femmes. Sa voix résonne dans la salle, remplie d'une nostalgie teintée de sagesse.

« Mes chers amis, notre temps ici n’est pas éternel, mais nous ne devons jamais cesser de grandir et d'apprendre. Anastasia, tu es l'avenir et je suis convaincue que tu apporteras de nouvelles perspectives et de la vitalité à notre communauté. Je vous encourage tous à l'accueillir chaleureusement et à lui tendre la main comme vous avez pu le faire pour ma petite Aedhilde à son arrivée. »

Les nobles applaudissent, et Aedhilde sent une vague d'émotion l'envahir. Malgré son air distant et peu ouvert au sein de la Cour, la rousse est une femme sensible. Après tout, la famille est le pilier de leur existence, et voir Anastasia acceptée dans ce cercle signifie beaucoup pour elle. Aedhilde finit par sourire et lance une remarque à sa cousine.

« Elsbeth a toujours eu un don pour voir le potentiel en chacun de nous. Elle a fait de nombreuses décisions difficiles au fil des siècles, mais elles étaient toujours guidées par l'amour pour notre famille. »

Résumé
Les deux nobles se retrouvent après qu’Elsbeth ait décidé de faire entrer Anatastia à la Cour pour de bon. Son but est de rassembler deux membres importants vampire faisant parti de la même famille. Ainsi, elle est certaine que personne ne pourra faire de mal à sa petite-fille et cela permet d’aider une petite qu’elle apprécie malgré leur différence.
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