Tout le monde sait que les vampires et les lycans existent en ce monde. Certains l'acceptent, d'autre non. La guerre des clans est présente en permanence mais mis à part les hunters qui semblent nés pour éradiquer les "monstres", tout se joue par manigances et jeux d'état. Les humains, plus nombreux dans le royaume, occupent beaucoup de postes majeurs de la politique. Mais les vampires ne sont pas en reste et semblent avoir pris une place importante dans la régence du territoire. Les lycans, plus discrets à la Cour, ne manquent pas de s'imposer lorsque c'est nécessaire.
Mais même si chaque clan semble vouloir obtenir le pouvoir ultime de régner sur le royaume afin de hisser sa race à la place dominante, personne ne le dit ouvertement et les complots et manipulations se font plutôt dans l'ombre.
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Une discussion en petit comité feat. Evelyne de Brünswick 04 février de l'an 204 ♪ Duncan Laurence - Arcade
Aujourd’hui j’avais eu une réunion avec le conseil. Oh ce n’était pas la première j’étais donc à l’aise. Le thème d’aujourd’hui et depuis plusieurs semaines d’ailleurs ne tournait qu’autour de cette nouvelle maladie qui touchait les êtres surnaturels en particulier. La rage pourpre. Si elle continuait ainsi le royaume ne serait plus en sécurité et nous devrions nous attendre à des mouvements de foule. Du moins c’est le schéma que j’avais en tête. Je me demandais aussi, à propos de cette maladie : avait -elle touché mon domaine ? Hm.. Katalina me fera un compte rendu. J’aurai pu envoyer quelqu’un mais comme elle allait me rejoindre d’ici peu ce n’était pas la peine.
Enfin que la réunion étant finie j’allais fumer dans les jardins lorsqu’on m’intima qu’il y avait un « rendez-vous » si je puis dire, aux côtés de la Reine et que j’y étais conviée. Soit, comment refuser une telle proposition après tout ? Je fumerai depuis le balcon ce n’était pas un problème. Mais j’espérais tout de même que durant cette petite discussion j’aurai le droit à un peu de sang. Je n’avais pas manger depuis quelques jours, je pouvais me le permettre grâce à mon âge mais la fin commençait tout de même à se faire sentir. Et j’étais bien plus craintive du soleil, cela se traduisait par une carence de ce liquide chaud qui me revivifiait.
J’allais donc en direction du salon de thé de la Reine, une pièce seulement à elle ou pas un homme n’avait le droit de franchir la porte à part le Roi, il en allait de soi évidemment. Une fois devant la porte close je me raclais la gorge et réajustais mon chignon haut, remettant deux mèches de cheveux que je laissais toujours libre pour me donner un petit plus. Je frappais doucement à la porte qui s’ouvrait quelques secondes après. Une fois devant la Reine je m’inclinais respectueusement. Si on m’avait dit qu’un jour ce serait à moi de le faire alors que j’étais une comtesse… En réalité j’avais rarement était face à des gens avec des titres égaux ou plus noble que moi. Je n’aimai spas forcément ça mais cela ne me dérangeait pas non plus.
« Enchanté très chère Reine. Je suis ravie que vous m’ayez conviée à votre réunion.»
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Evelyne de Brünswick
Evelyne de Brünswick
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Evelyne de Brünswick
Ven 23 Juin - 17:20
Une discussion en petit comité
Feat Anastasia
La rage pourpre. Depuis plusieurs semaines les conseils tournent beaucoup autour de cette épidémie qui sévit dans les rues de la ville. Les bas-quartiers sont les plus touchés, naturellement, si bien que Evelyne ne se sent pas vraiment concernée. Surtout que les humains semblent - pour l'instant - épargnés. Tant qu'il n'y a aucun risque pour elle de l'attraper, que le peuple souffre n'est pas sa principale préoccupation. En revanche elle sait que ça occupe beaucoup l'esprit de son époux qui doit gérer cette nouvelle affaire.
Comme à son habitude, la Reine n'a prononcé aucun mot lors du conseil. En revanche, si tôt celui-ci terminé, elle a convié quelques dames à la rejoindre dans son salon personnel. Pure courtoisie puisqu'aucune de ses amies proches ne figure parmi les invitées. Mais il lui tient également d'entendre leurs avis ainsi que les diverses rumeurs qui courent. Nul homme hormis le Roi n'est autorisé dans ces quartiers, elles y seront tranquilles. Des servantes apportent les plateaux garnis de tasses et pâtisseries, de quoi ravir les papilles de ces dames.
La discussion a déjà commencé lorsque l'on annonce l'arrivée de la dernière invitée. Les murmures se taisent alors pour la saluer poliment. Evelyne l'accueille d'un geste poli, un sourire de convenance sur les lèvres.
-Bienvenue comtesse Báthory, merci de vous joindre à nous. Prenez place je vous en prie.
Aussitôt les servantes s'affairent autour de la comtesse pour la mettre à l'aise et lui servir ce qu'elle veut à boire. Le regard de la Reine se pose sur ses convives, alors que les conversations reprennent. Elle s'intéresse à la nouvelle venue.
-Comment allez-vous très chère ? J'espère que personne dans votre famille ou sur vos terres n'est touché par cette terrible rage. Si c'est le cas vous avez toute ma sympathie.
Une discussion en petit comité feat. Evelyne de Brünswick 04 février de l'an 204 ♪ She her her hers - Bloody mary girl
Je supposais qu’il n’y aurait pas de sang à cette petite réunion mais bon, je ne pouvais pas tout avoir. N’est-ce pas ? Quoi qu’il en était lorsque j’arrivai dans la salle un silence si fit et l’on me regarda. Je souriais à tout ce beau petit monde. Pas de bourgeois à ma connaissance, seulement des femmes de noblesse mais, après tout cela était logique. Nous parlions de prendre le thé avec la Reine après tout. Et la Reine ? Je la vis devant moi, me souriant. J’en faisais de même, mes canines blanches immaculées sortant légèrement d’entre mes lèvres. Comme demandé par ma « supérieure » j’allais prendre place, sur l’un des canapé en velours bordeaux. Quelle merveilleuse couleur mais bref. Ce n’était pas non plus la première fois que j’étais conviée dans cette partie du château, je n’étais donc nullement impressionnée même si la Reine faisait figure d’une grande autorité. J’avais beau n’être « que » comtesse j’étais tout de même le rang le plus haut de mon domaine et j’étais une descendante direct de la famille Von Burkhard.
Lorsque je fus installée des servantes vinrent à ma rencontre pour savoir ce que je voulais boire. J’aurais bien proposé du sang mais là encore je ne savais pas si cela était possible. Je demandais donc un thé que l’on vint me servir avec hâte. Posant la tasse sur la petite table à côté du canapé pour qu’il ait le temps de refroidir je fus interpeller par la Reine. Les conversations entre les autres femmes de la petite assemblée avait repris leur cours. Quand à moi je récupérais la coupole de ma tasse et la cuillère pour touiller le thé dans la tasse de manière distinguée. Je lui souriais de nouveau lorsqu’elle prit des nouvelles des vampires de mon domaines. Je savais très bien que c’était par pure courtoisie mais cela était toujours sympathique de demander.
« Aux dernières nouvelles la rage pourpre n’a fait aucunes victimes sur mon domaine. La vicomtesse, ma fille, va bientôt me rejoindre pour me faire un bilan. Merci de vous en préoccuper cela dit...»
Je buvais un peu de mon thé. Il était bon, en tout ce temps vécu mon palais c’était de plus en plus affiné. Si bien que je savais, par exemple, reconnaître un sang de type « o » négatif d’un « o » positif. Mais cela je le devais seulement à mon âge. Oh bien sûr je me doutais que Katalina pouvait déjà le faire elle aussi. Je n’étais pas idiote, je savais qu’elle était comme moi à son âge, je ne pouvais donc lui en vouloir. Elle avait grandit dans le sang que j’avais versé alors que mes deux plus petits en avaient moins eu l’exemple.
« Et vous chère Reine ? Comment vous portez vous ? Et le Roi ? À ce conseil vous m’avez l’air de très bien vous porter tous les deux. Le discours et l’avis éclairé du Roi me fera toujours croire qu’il fait parti du clan des Von Burkhard.»
Je pouffais doucement pour ne pas gêner les autres femmes autour.
« Pour un Roi aussi jeune… Il est une très bonne figure et.. Permettez moi de vous dire cela mais… Vous aussi ma Reine.»
Je hochais la tête légèrement de haut en bas. Était-ce pour rentrer dans ses bonnes grâces ? Non… Je n’étais pas de ce genre là et tout le monde au château connaissait mon franc parlé et mon honnêteté.
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Evelyne de Brünswick
Evelyne de Brünswick
Noblesse
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Evelyne de Brünswick
Jeu 17 Aoû - 18:24
Une discussion en petit comité
Feat Anastasia
Convier et discuter avec ces nobles dames relève uniquement de courtoisie, la comité est encore plus réduit lorsque Sa Majesté invite ses amies. Elle préfère n'avoir que ces dernières à ses côtés, dans ces moments où, peut-être, les barrières tombent un petit peu. Ici il n'est pas question d'avoir autre chose qu'une image parfaite, comme à son habitude. Après tout la Reine a conscience de son rang, conscience de devoir l'honorer pour rester au sommet. Les servantes n'ont de cesse de s'affairer autour des invitées, l'agaçant un peu par leurs déplacements intempestifs. Pour tenter de les ignorer, elle se concentrer alors sur la discussion avec la comtesse.
Aucune victime de la rage à déplorer dans son domaine, c'est une bonne chose. Il ne manquerait plus que toutes les terres environnantes soient touchées. Bien que, au vu de la vitesse de propagation, c'est inévitable que ça finisse par arriver. Le danger de cette rage est réel malgré le peu d'intérêt qu'y porte Evelyne.
-Voilà une bonne nouvelle. N'hésitez pas à amener votre fille lors de la prochaine entrevue de ce genre, je me ferais une joie de la rencontrer.
Encore une fois pure politesse, néanmoins sincère curiosité à l'idée de cette rencontre. Pourquoi ? Parce qu'elle considère important d'entretenir des relations importantes. La comtesse, sa fille, elle préfère les avoir de son côté que contre elle et son époux. Même à l'époque de simple fille de la noblesse elle savait déjà bien maintenir son cercle social. C'est après tout pour cette qualité qu'on l'a élevée au rang de Reine.
Son regard froid s'adoucit légèrement lorsqu'il est question du Roi. En public elle se doit de conserver l'image du couple uni qu'ils persistent à donner.
-Je me porte à merveille, de même que mon époux, bien qu'il soit fatigué par la charge de travail supplémentaire qu'apporte cette épidémie. Mais je ne me fais pas de soucis, il saura surmonter cette épreuve.
La jeune femme vient tremper ses lèvres dans une tasse de thé suite à ces mots, osant un nouveau sourire poli en entendant ceux de la comtesse.
-Ce compliment ma va droit au cœur. J'imagine que pour quelqu'un d'aussi... Expérimenté que vous nous paraissons bien jeunes. Mais la jeunesse n'est pas synonyme de bêtise.
Certainement que Anastasia avait quelques belles années de plus qu'elle et son mari, mais cela ne les rend pas idiots pour autant.
-Dites moi chère comtesse, chez quel tailleur faites vous faire vos vêtements ? Je suis particulièrement admirative de son style.
Voilà un sujet qu'elle maîtrise un peu plus, et qui lui paraît moins ennuyant que rester sur le conseil et la rage pourpre.
Une discussion en petit comité feat. Evelyne de Brünswick 04 février de l'an 204 ♪ Bones UK - Dirty little animals
Mes mots se voulaient complimentant, après tout s’il y avait bien des personnes à qui je ne devais pas me mettre à dos c’était bien la Reine et son mari, figure suprême du royaume. Si j’étais l’emblème suprême de mon domaine, ici ce n’était pas le cas bien que mon statut et mon rang soit élevé tout de même. Enfin, je devais m’y faire. Amener ma fille était évidemment une chose que j’allais faire et cela me fit sourire bien que je savais au plus profond que ce n’était que question de politesse. Après tout la Reine devait elle aussi faire preuve de politesse envers ses semblables. Qu’importait je lui demandais de ses nouvelles et celle du Roi. Je voyais bien qu’il avait l’air de bien se porter mais encore une fois : question de politesse. Tout le monde le faisait et, il était normal de se tenir au courant de l’état de santé de la Reine et du Roi n’est-ce pas ?
Je lui fis un grand sourire après avoir complimenté une nouvelle fois le Roi. Après tout je ne pouvais pas nier qu’il régnait comme il se fallait sur le royaume. Les décisions qu’il prenait était rarement dénuées de sens. Il s’en sortait bien et on aurait pu croire qu’il avait l’habitude de prendre des décisions aussi difficiles que certaines qu’il devait prendre sur le tas. Evelyne me dit quelque chose qui n’était pas totalement faux. Terminant de boire ma gorgée en l’écoutant je posais ma tasse sur sa coupole que je tenais de l’autre main. Je hochais la tête de haut en doucement en fermant les yeux, signe que j’étais tout à fait d’accord avec ce qu’elle disait.
« Je suis bien d’accord, malheureusement cela est de plus en plus rare de nos jours, j’ai pu le constater au fur et à mesure des décennies.»
Nous voilà ensuite en train de dériver sur un sujet plus léger. Le voulais-je ? Bof… Cela ne me dérangeait en aucun point. La jeune femme devait préférer se détendre après une réunion telle que celle- ci. Je lui souriais.
« Ravie que mes vêtements vous plaisent seulement vous aurez du mal à vous les procurer. En effet mon tailleur est un tailleur sans prétention qui vit dans mon domaine. Ma fille doit me ramener quelques nouveaux vêtements en venant ici. Si vous me le permettez, donnez moi vos mensurations et vos préférences vestimentaires et je ferai parvenir à Katalina un coursier pour lui transmettre toutes les informations. En effet je serai ravie que vous portiez une robe de mon tailleur. »
Je bus de nouveau et terminais ma tasse que je posais sur la table près de moi.
« Votre tailleur fait des merveilles lui aussi. Où l’avez vous trouvé ? »
